Stefano Gabbana (g.) et Domenico Dolce prennent ça de haut. Photo: DR
Les stylistes italiens Domenico Dolce et Stefano Gabbana, les cofondateurs de la marque vestimentaire Dolce & Gabbana, ont été condamnés en appel à payer une amende de 343 millions d'euros (447 millions de dollars). La raison? Ils ont soustrait à l'Agence des recettes, l'équivalent italien de Revenu Canada, quelque 840 millions d'euros (1,1 milliard de dollars) à travers «des inexactitudes dans leurs déclarations de revenus».
Ce verdict de la Commission tributaire de Milan donne ainsi raison à l'Agence des recettes, qui avait dénoncé de la part des deux stylistes «une attitude de violation de la législation menée avec le seul objectif de se procurer un avantage fiscal». Une accusation toujours rejetée en bloc par les principaux concernés.
«Moi, ce qui m'intéresse, c'est faire des vêtements, c'est tout. Qu'ils fassent et disent ce qu'ils veulent», a commenté Stefano Gabbana dans un tweet. Il a aussi réitéré sa proclamation d'innocence : «Être accusé de quelque chose qui n'est pas vrai n'est pas une belle chose, mais au fond, on s'en fout, on finira tous sous terre».
Les cofondateurs de la maison Dolce & Gabbana, qui comptent parmi leurs clients des célébrités comme Beyonce et Madonna, ont systématiquement rejeté les accusations à leur encontre, depuis l'enquête lancée contre eux en 2010. C'est pourquoi il est fort probable qu'ils présentent maintenant un recours en cassation, ce qui est suspensif de la peine en Italie, d'après différents médias italiens.
