Loblaw maintient sa menace de fermeture d'entrepôts

Publié le 16/12/2011 à 16:09, mis à jour le 16/12/2011 à 18:50

Loblaw maintient sa menace de fermeture d'entrepôts

Publié le 16/12/2011 à 16:09, mis à jour le 16/12/2011 à 18:50

Alors que les 600 employés des entrepôts de Provigo à Boucherville et Saint-Laurent s’apprêtent à voter sur une proposition de renouvellement de convention collective, ce dimanche, le grand patron de la chaîne au Québec continue de laisser planer la menace d’une fermeture.

Au cours d’une entrevue téléphonique avec Les Affaires ce matin, Pierre Dandoy, vice-président principal, exploitation, de Loblaw du Québec et Provigo, n’a pas du tout écarté écarté le scénario de la fermeture, advenant le rejet par les employés de l’entente de principe intervenue avec le syndicat. Bien au contraire.

À la question : « Est-ce que ces entrepôts vont rester ici ? », M. Dandoy a eu cette réponse: « À la suite des votes de dimanche, on prendra la décision (…). Ce que je dis, c’est que nous avons une entente de principe.» 

Le plus haut dirigeant de Loblaw au Québec ne s’est pas montré plus rassurant lorsque Les Affaires a répliqué qu’une entente de principe avec le syndicat pour une prochaine convention collective ne saurait empêcher une fermeture dans quelques mois, advenant que le géant de l’alimentation décide de déménager ses activités en Ontario.

« S’il y a une entente de principe [lire : une convention collective signée], nous allons continuer nos opérations au Québec», a-t-il répondu dans des termes qui pourraient aisément être interprétés comme une menace  aux employés en prévision de l’assemblée syndicale de dimanche.

Joint pour réagir, le président du local 501, du syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), Alain Lachaîne, a déclaré ne pas se surprendre des propos de la direction de Loblaw au Québec, préférant attendre que les syndiqués se soient prononcés sur l'entente de principe dimanche pour émettre davantage de commentaires.

Le scénario du pire

Ce scénario du pire a été évoqué par les employés pendant toute la durée des négociations qui s’étirent depuis des mois. "Ils disaient : vous signez la convention ou on ferme", nous a confirmé sur le couvert de l'anonymat une autre source syndicale proche du dossier.

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