C'est du moins ce qu'estime Exportation et développement Canada (EDC), un organisme fédéral chargé d'aider les exportateurs et investisseurs canadiens à réussir sur les marchés mondiaux.
L'économiste principal d'EDC, Peter Hall, a expliqué mardi au moment de la publication des prévisions semestrielles de l'organisme, qu'une reprise rapide après le ralentissement mondial est écartée. Il a indiqué, en outre, que les excès considérables dans certains secteurs dont ceux des prêts, de l'habitation et des produits de base au cours des dernières années de vaches grasses mettront beaucoup de temps à disparaître.
Selon EDC, les nouvelles financières mondiales qui dominent dans les manchettes partout dans le monde ont commencé avec le marché du logement américain, qui restera submergé vu les millions d'unités excédentaires sur le marché. L'organisme estime qu'une reprise ne pourra alors se développer que lorsque ces stocks auront été éliminés, mais pas avant 2010, au plus tôt.
M. Hall a ajouté que les exportations du Canada sont durement frappées par cette situation et que l'économie canadienne demeurera léthargique, en ligne avec la performance affaiblie des économies avancées en général.
Selon EDC, la croissance canadienne ne sera que de 0,9 pour cent en 2008 et de 1,4 pour cent en 2009.