La Capsule sportive fait faillite

Publié le 02/05/2013 à 11:50, mis à jour le 02/05/2013 à 12:53

La Capsule sportive fait faillite

Publié le 02/05/2013 à 11:50, mis à jour le 02/05/2013 à 12:53

La Capsule sportive n'est plus.

Après des mois de tentatives de redressement, la chaîne de boutiques La Capsule sportive s’est finalement résolue à faire faillite.

Le lock-out de la Ligue nationale de hockey (LNH), combiné à des ventes de Noël toutes aussi décevantes, ont eu raison des espoirs de la direction de parvenir à mettre sur pied un mode de fonctionnement plus rentable pour l’entreprise. 

Sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité depuis octobre 2012, le détaillant avait accumulé des dettes de 1,7 M$ auprès de quelque 70 créanciers. Du nombre, la vaste majorité ne seront jamais remboursés, estime le syndic de faillite au dossier Philippe Jordan.

Au cours des dernières semaines, PriceWaterhouseCoopers (PWC) a procédé à la liquidation des restes de la société, essentiellement composés de mobiliers et de stocks invendus. Récupérateurs et Encanteurs Continental, de Montréal, a remporté la mise pour quelque 418 000$, soit environ le tiers de la valeur de la marchandise au prix coutant.

Selon les documents obtenus, la plus grande part du gâteau ira à la banque CIBC qui réclame 347 300$. Parmi les principaux créanciers, s’ajoutent le fournisseur Nike Canada, qui réclame 105 000$ et New Era Cap, quelque 132 000$.

Outre le propriétaire, Claude Lespérance, qui aura perdu environ 1M$ dans l’aventure, les documents indiquent que l’homme d’affaires Michel Saucier pourrait aussi perdre 300 000$. Dans les années 1980, ce dernier avait notamment relancé les activité de Sabex de Pointe-Saint-Charles qui fut par la suite acquise par la pharmceutique Novartis.

À la une

Les scénaristes canadiens disent oui à un mandat de grève

La Writers Guild of Canada représente près de 2500 scénaristes anglophones au pays

Y'as-tu d'la bière icitte?

EXPERT INVITÉ. La bière est une thématique d’investissement extrêmement forte de plusieurs milliards de dollars.

Gain en capital ou être né pour un petit pain

«L’augmentation de la tranche imposable sur le gain en capital imposée par Ottawa et Québec est une mauvaise idée.»