L'art de rendre heureux, selon Coca-Cola

Publié le 16/01/2013 à 11:41, mis à jour le 16/01/2013 à 13:08

L'art de rendre heureux, selon Coca-Cola

Publié le 16/01/2013 à 11:41, mis à jour le 16/01/2013 à 13:08

Par Marie-Eve Fournier

[Photo : Coca-Cola]

NEW YORK — Coca-Cola ne vend pas des breuvages. Elle répand plutôt la joie et le bonheur dans le monde, insistent ses dirigeants. Une vision des choses qui n’empêche toutefois pas le géant américain d’écouler 1,8 milliard de bouteilles dans le monde à tous les jours.

Ce n’est pas la seule statistique spectaculaire au sujet de cette marque élevée au rang d’icone. Dès qu’il est question de Coca-Cola, les chiffres sont énormes. Son âge, 126 ans, impressionne, tandis que son nombre d’employés - 700 000 - donne le vertige. Les produits Coca-Cola sont disponibles dans 207 pays, c’est-à-dire dans tous les pays du monde sauf deux (Cuba et Corée du Nord).

Au total, l’entreprise américaine compte 3500 produits et 500 marques, dont 15 réalisent des ventes de plus de 1 G $ US. À son dernier exercice, ses revenus ont pratiquement atteint 47 G$ US.

Invités à donner une conférence au congrès annuel de la NRF (National Retail Federation), deux dirigeants de Coca-Cola ont évité d’inonder le public de chiffres. Ils ont plutôt expliqué comment ils rendaient leurs clients (les détaillants) et les consommateurs heureux.

Le directeur des ventes au détail, Melvin Landis, a indiqué que Coca-Cola se faisait un devoir de mettre au point « des solutions pour aider les détaillants à croître ». Par exemple, l’entreprise leur fournit des tonnes de données, développe des marques fortes recherchées par les consommateurs et crée de l’excitation dans les points de vente avec des présentoirs originaux ou des machines distributrices étonnantes.

« Le secret est de créer un projet unique pour chacun de nos clients », a-t-il ajouté.

Cela pose tout un défi puisque Coca-Cola vend « dans tous les canaux de distribution possible », a souligné Melvin Landis, ce qui inclut les hôpitaux, les aéroports, les quincailleries, les pharmacies, les centres de conditionnement physique, etc.

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

19/04/2024 | François Normand

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

19/04/2024 | Philippe Leblanc

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

19/04/2024 | WelcomeSpaces.io

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?