Économie: Ben Bernanke est optimiste. Voici pourquoi

Publié le 12/01/2015 à 11:03

Économie: Ben Bernanke est optimiste. Voici pourquoi

Publié le 12/01/2015 à 11:03

Photo: Bloomberg

New York. Un an après avoir pris sa retraite, l’ex-président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, ne s’inquiète guère de l’économie américaine ni des perspectives de croissance de son industrie du détail.

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«La création d’emploi est en hausse, les salaires ne grimpent pas autant, mais les heures travaillées oui, et le pétrole est en baisse. Sans me montrer trop optimiste, je dirais que les choses vont beaucoup mieux qu’elles ne l’étaient en 2006 et 2007.»

M. Bernanke est sorti de sa retraite ce lundi matin à l’occasion du congrès annuel de la National Retail Federation (NRF), qui se tient depuis hier à New York et ce jusqu’à mercredi prochain. Quelque 33 000 professionnels de l’industrie du détail, provenant d’une quarantaine de pays, participent à cet événement, le plus important du secteur aux États-Unis.

Après s’être penché sur les grands moments de son passage de plus de dix ans à la Fed, et comparé les crises financières successives à la Grande crise de 1930, M. Bernanke a dit estimer que l’économie américaine semblait s’être redressée et être sur la voie d’un renforcement susceptible à moyen terme d’entraîner un rehaussement des taux d’intérêt.

«S'ils viennent à augmenter, ce sera une bonne nouvelle puisque ce sera la preuve que la Fed et les gens d’affaires estimeront que l’économie s’est suffisamment renforcée pour produire des rendements de l’investissement.»

Pour l’heure, la création de 3 millions d’emplois en 2014 aux États-Unis, la baisse du chômage dans plusieurs régions du pays sous la barre des 5% et la baisse des coûts du carburant l’encouragent.

«Cette baisse, dit-il, est une bonne nouvelle à tous les points de vue (just a straight good news) pour l’industrie du commerce de détail.» Avec plus de revenus discrétionnaires à leur disposition, les consommateurs pourraient faire sonner les caisses enregistreuses de nouveau. «L’industrie du détail devrait, croit-il, pouvoir en profiter rapidement».

Son inquiétude va du côté des exportateurs américains, lesquels doivent composer avec un dollar US en hausse et des marchés extérieurs en piteux état, lorsque comparés aux États-Unis. L’Europe, la Russie et le ralentissement de la croissance chinoise sont préoccupants à long terme. «À plus court terme, les États-Unis, dont l’économie ne dépend pas autant des exportations que d’autres, peut se maintenir à flot et compter sur le dynamisme de son économie intérieure», juge celui qui se consacre actuellement à l’écriture d’un livre.

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