La clé du succès de Canac repose selon lui sur deux facteurs : les bas prix et le service à la clientèle personnalisé. «L'ère des grandes surfaces s'essouffle. C'est plus facile d'avoir un service personnalisé dans des magasins un peu plus petits. On a une culture familiale, on cultive un sentiment d'appartenance tant chez nos employés qu'avec nos clients. On essaie d'être comme la quincaillerie de quartier.»
Canac investit beaucoup dans la formation du personnel, soit presque 8 % de ses revenus.
«Former un employé n'est pas une dépense, mais un investissement. Pourtant, il y en a qui n'ont pas compris ça encore», lance-t-il.
La réussite, croit M. Laberge, est une affaire d'équipe. Et si faire rouler l'économie est pour lui une grande source de motivation, satisfaire les clients grâce à du personnel compétent l'est aussi. «Quand on a acheté Canac en 1985, il y avait beaucoup de plaintes de clients qui se trouvaient mal servis. Depuis plusieurs années, on n'a pas de plaintes, sinon que certains trouvent qu'il y a parfois trop de monde dans nos magasins !»