Un nouveau fonds en capital de risque de 150 millions pour Montréal

Publié le 28/05/2012 à 12:14, mis à jour le 28/05/2012 à 14:19

Un nouveau fonds en capital de risque de 150 millions pour Montréal

Publié le 28/05/2012 à 12:14, mis à jour le 28/05/2012 à 14:19

La création TVM Science de la vie VII, un nouveau fonds en capital de risque de 150 millions de dollars, a été annoncée lundi avant-midi à Montréal. Le fonds, qui investira dans le secteur des sciences de la vie, créera une quinzaine d’emplois directs au Québec, sans compter l’impact de ses investissements.

Le nouveau fonds est financé à hauteur de 65 millions par Teralys Capital, mais aussi par d’autres investisseurs tels que la BDC, Fondaction et la pharmaceutique américaine Eli Lilly and Company. En plus d’investir dans le nouveau fonds, cette dernière implantera à Montréal une division canadienne de Chorus, sa filiale spécialisée dans le développement de nouveaux médicaments. Chorus Canada devrait embaucher deux ou trois chercheurs d’expérience d’ici la fin de l’année et une dizaine d’ici 2013.

Le gestionnaire du fonds allemand spécialisé dans les sciences de la vie, TVM Capital, assurera la gestion du fonds à partir de Montréal. Pour ce faire, l’entreprise a ouvert une division canadienne, TVM Capital Canada, qui compte pour l’instant trois employés, quoiqu’un quatrième devrait être recruté d’ici la fin de l’année.

Au courant des cinq prochaines années, le fonds devrait investir dans quelque 15 entreprises. Le fonds devrait financer des pharmaceutiques québécoises, mais surtout, contribuer à la mise sur pied de nouvelles entreprises développant un seul médicament : « Nous cherchons à investir dans des entreprises en démarrage développant une unique molécule ; une fois son efficacité prouvée, nous pourrons les vendre à une pharmaceutique telle que Lilly », a alors expliqué Hubert Birner, partenaire chez TVM Capital Canada. 

Les 150 millions de dollars investis dans TVM Science de la vie VII correspondent à sa première ronde de financement. Jacques Bernier, associé principal de Teralys Capital, a d’ailleurs précisé que le fonds ferait par la suite des démarches pour aller chercher du financement supplémentaire aux États-Unis.

 

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