Le producteur des tomates Savoura se protège de ses créanciers

Publié le 27/02/2015 à 15:17, mis à jour le 27/02/2015 à 16:00

Le producteur des tomates Savoura se protège de ses créanciers

Publié le 27/02/2015 à 15:17, mis à jour le 27/02/2015 à 16:00

Par Denis Lalonde

Le producteur des tomates Savoura, Les Serres du St-Laurent, se protège de ses créanciers en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité.

Selon un document de la Cour supérieure, la procédure est mise en place à la demande de la Banque Royale et de la Banque Nationale, deux créanciers garantis de l’entreprise de Portneuf, près de Québec.

Le séquestre nommé au dossier est Jocelyn Renaud, de Raymond Chabot Grant Thornton. «Les institutions financières voulaient nommer un séquestre pour superviser un processus de recherche d’acquéreur et pour aider l’entreprise à poursuivre ses opérations pendant le déroulement du processus», dit M. Renaud en entrevue.

Ce dernier se retrouve avec le mandat d’obtenir la meilleure offre possible pour les trois établissements du producteur des tomates Savoura, situés à Portneuf, St-Étienne-des-Grès et Danville. 

Selon M. Renaud, les créances de la Banque Royale et de la Banque Nationale dans ce dossier totalisent environ 16 millions de dollars. 

Au cours des derniers mois, la direction de la société a entrepris des démarches pour trouver de nouveaux partenaires, sans succès. «Ce qui a été demandé, c’est de ne pas se limiter à faire des négociations avec des clauses de non sollicitation ailleurs pendant le déroulement des pourparlers. Là, nous enclenchons un processus qui va regrouper tous les joueurs potentiellement intéressés à acheter les actifs de Les Serres du St-Laurent», explique Jocelyn Renaud.

«Les activités de production et de distribution continueront de façon à répondre à la demande de la clientèle. Nous prévoyons rencontrer rapidement les employés et les partenaires afin de nous assurer de leur soutien durant les prochaines semaines. Nous ferons le nécessaire pour conserver le savoir-faire de l’entreprise et minimiser les impacts sur la marque de commerce», dit-il.

Les Serres du St-Laurent compte 190 emplois et selon la base de données du service de la recherche de Les Affaires, la société a généré des revenus de 22,5 millions de dollars durant son exercice 2013.

Le séquestre n’a pas terminé le brosser le bilan financier et de dresser la liste des créanciers non garantis de l’entreprise, ce qui devrait être fait d’ici une dizaine de jours. Dans le communiqué annonçant la mise sous séquestre de l'entreprise, la direction de Les Serres du St-Laurent a dit éprouvé des problèmes financiers au cours des dernières années, sans fournir plus de détails.

 

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?