Le bénéfice de Saputo augmente de 15,8 %

Publié le 07/02/2012 à 13:08, mis à jour le 07/02/2012 à 16:14

Le bénéfice de Saputo augmente de 15,8 %

Publié le 07/02/2012 à 13:08, mis à jour le 07/02/2012 à 16:14

Par Stéphane Rolland

Photo : Bloomberg

Le bénéfice net du fromager a augmenté de 15,8 % à 129,8 M$ au troisième trimestre de l’exercice 2012, terminé le 31 décembre.

La société dépasse légèrement les attentes des analystes interrogés par Bloomberg. La société a enregistré un profit par action de 64 cents, contre une attente de 62,6 cents.

L’entreprise alimentaire mentionne que son bénéfice net est en hausse de 9,7 % pour les trois premiers trimestres de l’exercice.

Les revenus atteignent 1,796 G$, une progression de 17,1 % par rapport au dernier trimestre. C’est mieux que le consensus des analystes de 1,736 G$.

L’entreprise a profité de l’augmentation du prix du fromage. Le prix du bloc par livre de fromage est 0,16 $ US plus élevé qu’à la même période au trimestre précédent.

En conférence téléphonique avec les analystes, Louis-Philippe Carrière, vice-président aux finances et à l’administration, a mentionné qu’il s’attendait à ce que le taux d’imposition payé par la société soit moins élevé que prévu.

La société avait guidé vers un taux de 29% au cours de l’exercice 2012. Celui-ci serait plutôt de 27% au cours de l’exercice et M. Carrières prévoit qu’il en sera de même pour l’exercice suivant.

L’acquisition de l’américaine DCI Cheese Compagny le 25 mars dernier a aussi contribué à la progression des revenus et du bénéfice avant intérêt, impôt et amortissement.

Quelques minutes avant la fermeture, l’action de Saputo gagne 1,25% à 41,43 $.

 

 

À la une

Les scénaristes canadiens disent oui à un mandat de grève

La Writers Guild of Canada représente près de 2500 scénaristes anglophones au pays

Y'as-tu d'la bière icitte?

EXPERT INVITÉ. La bière est une thématique d’investissement extrêmement forte de plusieurs milliards de dollars.

Gain en capital ou être né pour un petit pain

«L’augmentation de la tranche imposable sur le gain en capital imposée par Ottawa et Québec est une mauvaise idée.»