Signe encourageant : nous sommes au creux!

Publié le 03/08/2009 à 00:00

Signe encourageant : nous sommes au creux!

Publié le 03/08/2009 à 00:00

Par LĂ©onie Laflamme Savoie
Deux choses joueraient actuellement en la faveur d'une reprise : des inventaires et des coûts qui se retrouvent à des niveaux très bas.

« Les inventaires pourraient connaître une nouvelle baisse, mais ils ne devraient pas diminuer encore de beaucoup, affirme Neil Matheson. Ce sera bon pour les industries qui devront, à un moment ou à un autre, recommencer à produire. »

De plus, bien que les profits demeurent bas, ils sont meilleurs que prévu. Ce ne serait pas en raison d'une hausse des revenus, mais plutôt parce que les coûts des entreprises se situent actuellement à un niveau assez faible.

« Il y a des perspectives plus favorables pour une reprise des profits éventuelle, souligne Neil Matheson. On assiste à un certain assainissement des marges et on entrevoit une possibilité de rebond. »

Quant aux banques, elles ne seraient pas tout à fait sorties d'affaire puisqu'elles auraient encore des pertes potentielles à essuyer. De plus, le taux des emprunts non performants serait actuellement toujours à la hausse, selon Neil Matheson.

« Nous ne sommes pas tout à fait au sommet, mais on a idée de la grandeur de la montagne, souligne-t-il. En 2010 les provisions ne devraient plus monter et il est même possible qu'elles commencent à baisser. Au Canada, elles devraient continuer de monter ou rester stables durant la prochaine année. »

Selon le spécialiste de l'investissement, l'économie mondiale prend historiquement toujours deux ans après un rebond technique avant de se rétablir complètement : « On voit la relance actuellement, mais elle plus faible que celle attendue par les gens. »

La consommation des ménages au centre du monde

Un élément demeure central dans l'évaluation de la solidité de la reprise économique, particulièrement aux États-Unis, c'est la consommation des ménages. Largement consacrées actuellement au service de la dette, les dépenses de consommations sont vitales au pays de l'Oncle Sam où elles constituent une bonne partie du PIB local.

De plus, le chômage rampant autour des 10%, il est difficile pour les ménages de se lancer dans des séances de magasinage effrénées : « L'économie a besoin d'une demande interne plus forte qui créerait un manque dans la production poussant les entreprises à recommencer à embaucher de nouveau. »

La disparition du chômage n'est toutefois pas pour demain, même dans le cas d'un rebond. Selon Neil Matheson, il est historiquement habituel que le chômage continue de monter durant première année d'un rebond.

« Mais c'est bon pour les marges des entreprises en quelque sorte puisqu'elles peuvent produire plus avec moins d'employés et moins de coûts durant un certain temps, ajoute-t-il. Ce n'est toutefois valable qu'à court terme. »

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