Photo: Bloomberg
La nouvelle commande d’avions Global de Bombardier aura peu ou pas d’impact à court terme sur le niveau d’emplois de l’entreprise montréalaise.
Selon Danielle Boudreau, porte-parole de l’avionneur, cette commande de 7,8G$US, pouvant aller jusqu’à 142 appareils, aura surtout pour impact de sécuriser les emplois actuellement liés à la fabrication de cet appareil.
L’assemblage final de ces avions se fait chez Bombardier, en banlieue de Toronto, alors que la finition intérieure, la peinture et la livraison des appareils Global se font elles à Dorval, où l’entreprise termine un agrandissement. Avec 90 000pi2 de plus, le centre de finition du Global à Dorval a une superficie totale de 535 000pi2.
Le modèle Global de Bombardier occupe environ un millier de travailleurs dans les installations de Bombardier à Toronto et 2 570 autres dans ses installations de Dorval.
Le niveau d’emplois demeurera le même, aussi longtemps que la cadence de production se maintiendra à son niveau actuel, explique Mme Boudreau. En 2011, selon les données de la General Aviation Manufacturers Association aux États-Unis, Bombardier a livré un total de 56 avions Global, un niverau que Bombardier pense répéter cette année.
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La livraison des avions Global 5000 et 6000 doit se faire à compter de 2014, ce qui laisse amplement à Bombardier le temps de fabriquer ces appareils. La livraison de Global 7000 et 8000, des appareils toujours en développement, devrait débuter eux à compter de 2016 et 2017.
«Le Global est un avion qui porte bien son nom. Sa conception est vraiment globale», ironise Mme Boudreau. Par exemple, les ailes et le fuselage des avions Global sont fabriquées au Japon, par Mitsubishi. Ses moteurs Rolls Royce et General Electric proviennent de Grande-Bretagne et des Etats-Unis. Et le fuselage arrière de ces mêmes appareils est fabriqué à Queretaro, au Mexique.
Peu avant midi, l’action de Bombardier se négociait à 3,38$ à la Bourse de Toronto, en hausse de 0,26$ ou de 8,33% depuis l’ouverture.
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