Elle a aussi affirmé qu'elle devra préciser d'autres aspects de ces propositions qui lui permettraient d'élaborer un nouveau régime forestier dès le printemps prochain.
La chef péquiste a fait cette déclaration à des travailleurs de l'usine Tembec de Senneterre, juste après avoir rencontré les dirigeants de l'installation.
Mme Marois a reconnu qu'ils étaient pénalisés dans leurs approvisionnements, qui ont été réduits de moitié.
Le député péquiste Alexis Wawanoloath a déclaré jeudi que cette réduction des approvisionnements en bois, décidée par les libéraux, nuit à l'installation de Tembec, qui est dans sa circonscription.
M. Wawanoloath, qui représente le comté d'Abitibi-Est, s'est plaint des limites territoriales qui empêchent l'usine de s'approvisionner au nord du 49e parallèle.
Selon lui, le ministre des Ressources naturelles Claude Béchard et celle qui le remplace actuellement, Julie Boulet, sont à l'origine de cette situation.
M. Wawanoloath estime qu'il est farfelu d'empêcher la circulation du bois entre les régions.
Alors qu'une commission parlementaire examinait les modifications à apporter au régime forestier québécois, juste avant le déclenchement de l'élection, des syndicats, des industriels, des pourvoiries et des municipalités, entre autres, ont dit craindre que plusieurs changements mis de l'avant par le gouvernement libéral fassent augmenter le prix du bois.
Un document qu'ils ont présenté témoignait de leurs préoccupations quant aux projets du gouvernement d'abolir les contrats d'approvisionnement et d'aménagement forestier (CAAF) et de soumettre les entreprises aux prix du marché pour l'achat de matière ligneuse.