En entrevue, le président-directeur général de l'association des Manufacturiers et exportateurs du Québec, Jean-Luc Trahan, s'est montré plus patient, affirmant qu'il vaut mieux prendre son temps et rédiger un bon accord que de précipiter les choses.
M. Trahan, dont l'association a endossé la démarche dès le départ, a d'ailleurs invité ses homologues européens à maintenir la pression sur leurs dirigeants politiques comme lui le fait avec les dirigeants politiques québécois et canadiens.
A la Fédération des Chambres de commerce du Québec, la présidente Françoise Bertrand explique la lenteur du processus par le fait que non seulement l'Union européenne et le Canada doivent s'entendre, mais aussi les provinces du Canada et tous les pays concernés en Europe dans leurs champs de compétence respectifs.