La Nationale réduit ses attentes sur Transat

Publié le 12/12/2011 à 12:17, mis à jour le 12/12/2011 à 12:46

La Nationale réduit ses attentes sur Transat

Publié le 12/12/2011 à 12:17, mis à jour le 12/12/2011 à 12:46

L'entreprise fondée par Jean-Marc Eustache entame une saison qui s'annonce déjà difficile. (Photo: Bloomberg)

Transat AT n’est pas au bout de ses peines. À quatre jours de la présentation de ses derniers résultats financiers du quatrième trimestre, la Financière Banque Nationale abaisse considérablement son cours cible pour le titre du voyagiste montréalais.

Dans un rapport à l’intention de ses clients, ce matin, l’analyste Cameron Doerksen abaisse son cours cible pour le titre, le faisant passer de  8,50$ à 7,15$.

Au quatrième trimestre de 2011 prenant fin en octobre, Transat devrait présenter des ventes en légère hausse par rapport à l’année dernière (779M$), mais accompagnés d'un bénéfice par action au moins trois fois inférieur à celui de 1,25 $ présenté pour la même période en 2010.

Le consensus des analystes prévoit que les revenus atteindront 822M$ et le bénéfice par action,  0,38$. Moins optimiste, l’analyste de la Financière Banque Nationale anticipe des revenus de 813M$, et un bénéfice par action de  0,36$.

Ce dernier s’appuie pour ce faire sur une évaluation d’environnement économique et concurrentiel qui laisse peu de répit à Transat. Rappelons qu’à la suite d’une performance décevante au troisième trimestre, le voyagiste a mis en place un important programme de restructuration de ses activités, lequel a donné lieu depuis à des centaines de mises à pied à tous les niveaux de l’organisation.

Mais alors que l’entreprise devrait présenter jeudi le bilan de cette restructuration, Transat entame une saison hivernale qui s’annonce déjà emplie de défis. L’explosion du baril de pétrole, conjugué à une concurrence féroce sur les prix, résultat d’une offre qui excède la demande sur plusieurs marchés entraînera des pertes d’exploitation pour Transat similiaires à celle de l’an dernier, prédit M. Doerksen.

Air Canada et WestJet continueront de mener une chaude lutte à Transat dans plusieurs marchés du sud. Mais jamais autant que Sunwing, qui avec sa bannière Vacances Signature et son actionnaire TUI Travel, constitue pour Cameron Doerksen, sa plus féroce menace.

L’entreprise de Toronto, solidement implantée au Québec, opérera cette année 23 Boeing 737, contrte seulement 19 l’an dernier et seulement 13 en 2009. À lui seul, le voyagiste Sunwing –le deuxième en importance au Canada- pourrait accroître de plus de 10% l’offre de sièges vers le sud cet hiver.

Peu avant midi, le titre de Transat se négociait à 6,70$ l’action à la Bourse de Toronto. Depuis l’ouverture de la séance ce matin, son action a perdu 0,24$, en baisse de 3,46%.

 

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