"Après la défaite en juillet 2005 pour les Jeux de 2012 (à Paris), il fallait rebondir et rester dans cette dynamique, en définissant de nouvelles orientations", a déclaré le président du CNOSF. "L'ambition olympique a été très marquée à partir de ce moment-là, avec une forte motivation pour une candidature aux Jeux d'été."
Les villes intéressées par l'organisation des Jeux de 2018 ont jusqu'à la mi-octobre pour se déclarer candidates. Le CNOSF choisira l'élue en mars 2009. Grenoble, Annecy et Nice ont déjà fait part de leur intention de se porter candidates alors que Gap s'est retirée de la course.
M. Sérandour, qui quittera ses fonctions le 19 mai prochain, a ajouté que les critères de sélection seraient proches de ceux retenus par le Comité international olympique (CIO). "Ça va être sérieux", a-t-il dit. Chaque ville candidate à la candidature devra par ailleurs verser environ 50.000 euros de droits d'inscription.
"Il y a un risque d'échec, mais on fera tout pour être sur la short-list (du CIO). Et il était plus approprié d'être candidat que d'être absent", a poursuivi Sérandour. "Nous avons longtemps pensé qu'une candidature aux Jeux d'hiver serait un frein aux Jeux d'été. Mais être candidat en 2018 est une bonne chance pour obtenir les JO d'été dans le futur."
La candidature de la ville de Paris pour les JO d'été n'a pas été retenue ni en 2008, ni en 2012, le CIO lui ayant préféré Pékin et Londres.
C'est en 2011 que le Comité international olympique (CIO) désignera la ville retenue pour organiser les JO d'hiver 2018.
M. Sérandour a enfin précisé que si les candidatures reçues n'étaient pas à la hauteur du projet il était possible que la France se retire de la course à l'organisation.