Daoust se défend d'avoir agi seul dans le montage de financier de Bombardier

Publié le 04/11/2015 à 14:03

Daoust se défend d'avoir agi seul dans le montage de financier de Bombardier

Publié le 04/11/2015 à 14:03

Par La Presse Canadienne

Le ministre de l'Économie Jacques Daoust s'est défendu d'avoir agi seul, mercredi, dans les négociations qui ont mené le gouvernement à prendre une participation de 1 milliard $ US dans un projet aéronautique de Bombardier (BBD.B).

M. Daoust a déclaré qu'Investissement Québec avait été consulté dans l'élaboration de l'entente de principe, qui doit être finalisée d'ici au 31 décembre.

Malgré des critiques de l'opposition affirmant que la société d'État n'a pas été consultée, M. Daoust a expliqué qu'un membre de sa haute direction avait formulé un avis dans ce dossier au gouvernement.

Le Parti québécois et la Coalition avenir Québec estiment que la participation financière du gouvernement aurait dû se situer dans la société mère de Bombardier, qui est cotée en Bourse, et non pas seulement dans la filiale créée pour regrouper le projet d'avion de la Série C.

Selon les partis de l'opposition, le gouvernement s'expose à un trop grand risque en concentrant son investissement dans le projet d'avion.

Dans un point de presse à l'Assemblée nationale, M. Daoust a affirmé que cette décision avait été prise afin de concentrer l'aide gouvernementale sur le projet d'avion de l'entreprise.

Le chef caquiste François Legault a réclamé la réouverture de l'entente afin d'en renégocier les conditions avec Bombardier, qui exploite deux filiales, dans les secteurs aéronautique et ferroviaire.

Aux journalistes, M. Daoust a expliqué que les spécialistes de son ministère avaient été consultés, tout comme Investissement Québec.

"On a eu un membre de la haute direction d'Investissement Québec qui a été là tout au long du processus parce qu'on avait besoin de son expertise", a-t-il dit.

M. Daoust a rejeté la proposition de M. Legault, pour qui le gouvernement aurait pu prendre une participation dans la société mère par l'entremise de dette convertible.

"Investir dans la société mère, c'est peut-être correct, mais investir dans la société mère en soi, ça poursuit un objectif différent de celui qu'on poursuit, a-t-il dit. Moi je ne veux pas protéger l'industrie du train de Bombardier en Allemagne, mon travail à moi, c'est de protéger les emplois qui sont ici au Québec."

Outre la dette convertible, M. Legault croit que le gouvernement aurait pu également opter pour une participation dans la société mère avec actions privilégiées ou avec des droits de vote plus limités.

"Il y a des des dizaines de façons de structurer la transaction, mais ce qui était important, c'est que le gouvernement du Québec, en échange de 1,3 milliard $ CAN, obtienne des garanties financières des divisions qui sont rentables et du maintien des 16 000 emplois dans les autres divisions de Bombardier, a-t-il dit. C'est une mauvaise transaction, et en plus, on apprend que ç'a été négocié par un seul homme."

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