Pierre Beaudoin, président et chef de la direction de Bombardier. (Photo: Bloomberg)
Tandis que son titre plongeait en Bourse, la direction de Bombardier a continué de se montrer évasive mercredi sur différents éléments cruciaux du développement de son avion CSeries.
L’entreprise avait présenté plus tôt des résultats inférieurs aux prévisions pour le troisième trimestre, en raison entre autres d’une baisse des revenus et profits au sein de sa division aéronautique.
Il n’en fallait pas plus pour que son titre pique du nez à la Bourse de Toronto. À la fermeture des marchés, sur Bay Street, le titre du manufacturier d'avions et de trains s’établissait à 4,74$, en baisse de 0,54$, ou de 10,23%.
Pendant ce temps, le pdg et son équipe ont esquivé la plupart des questions des analystes sur les résultats des essais en vol, le respect des échéanciers, et les coûts de développement de sa nouvelle gamme d’avions CSeries.
Depuis le premier vol d’un premier CS100, le 16 septembre, Bombardier n’a effectué que trois nouveaux envols d’essais, le dernier ayant eu lieu hier, le 30 octobre.
Le pdg Pierre Beaudoin a nié tout retard, soutenant qu’un deuxième appareil d’essai (sur cinq) volerait d’ici «quelques semaines». Par contre, ce dernier a refusé de préciser si «quelques semaines» signifiait que ce vol aurait lieu d’ici la fin de 2013…