Un travailleur à l'oeuvre sur la structure d'une voiture de train de Bombardier, à Goerlitz, en Allemagne. Photo: Bloomberg

Les analystes s’attendent à ce que les résultats du quatrième trimestre de l’année financière 2010 de Bombardier, présentent une légère baisse, résultat surtout d’un déclin persistant des ventes de sa division aérospatiale.

En effet, on s’attend à ce que les ventes du trimestre, qui a pris fin le 31 janvier dernier, s’élèvent à 5,3 G$US et à des bénéfices de 0,11$US par action, en lègère baisse par rapport aux revenus 5,4G$US, et à des bénéfices de 0,17$US par action, d’il y a un an.

Tout indique que le secteur Transport devrait connaître une hausse de ses revenus. David Newman, analyste à la Financière Banque nationale (FBN) s’attend à des revenus de 2,9G$US de ce côté, alors que Benoît Poirier, analyste chez Desjardins prévoit des revenus de la division transport de l’ordre de 2,8G$US.

Il s’agirait d’une hausse de 6% par rapport par rapport aux résultats du quatrième trimestre de l’année financière 2009. Le trimestre terminé le 31 janvier 2009 s’était complété avec des revenus de 2,65G$US pour la division Transport.

La division Aéronautique devrait, malgré la reprise, continuer de tirer vers le bas les résultats de Bombardier. Paul Pekalski, de Scotia Capital, s’attend à des de 2,4 G$US pour ce dernier trimestre. Cette prévision est identique à celle de David Newman, de la FBN.

Pour sa part, Benoît Poirier, de Desjardins Valeurs mobilières, s’attend à des revenus de cette division de 2,561 G$US, en chute de 8% par rapport aux 2,78G$US du quatrième trimestre de l’année financière 2009.

Des analystes néanmoins optimistes

Les analystes s’attendent à ce que la direction de Bombardier se fixe de nouveaux obtjectif au niveau des marges de la division du transport et espèrent plus d’éclaicissement à ce niveau, du côté aéronautique, son maillon le plus faible actuellement.

Cela dit, et malgré un marché de l’aviation qui s’annonce encore au ralenti pour les prochains trimestres, les analystes demeurent relativement optimistes quant à la performance du titre. Tous les analystes consultés dans le cadre de cet article recommande son achat.

La Scotia recommande l’achat du titre avec un prix cible de 8$ dans un an et de 9,25$ l’année suivante. Desjardins, qui recommande aussi l’achat du titre, fixe un prix cible de 7,50$ d’ici un an. Enfin, plus modérée encore, la FBN établit sa cible à 6,50$.

Au cours des 52 dernières semaines, le titre de la québécoise a tombé à une valeur plancher de 2,90$ et s’est élevé à un plafond de 6,24$.

À la fermeture des parquets de la Bourse de Toronto aujourd’hui, le titre de Bombardier s’établissait à 6,23$, en hausse de 0,12$ ou 1,96%.