L'Italie prête à soutenir la taxe sur les transactions financières

Publié le 14/12/2011 à 08:28

L'Italie prête à soutenir la taxe sur les transactions financières

Publié le 14/12/2011 à 08:28

Par AFP

Photo : Bloomberg

L'Italie est prête à soutenir la taxe sur les transactions financières en reconsidérant la position de l'ancien gouvernement de Silvio Berlusconi qui était contre, a indiqué mercredi le nouveau chef du gouvernement Mario Monti.

"L'Italie est disposée à reconsidérer sa position" alors que "traditionnellement, l'Italie et le précédent gouvernement en particulier (...) avaient une position contraire à l'hypothèse d'une taxation sur les transactions financières, d'une Taxe Tobin, à la différence de la France et de l'Allemagne", a déclaré M. Monti au Sénat où il présentait les résultats du sommet européen de jeudi et vendredi derniers.

"Nous avons signalé que l'Italie était prête (...) à s'unir à ceux, qui sur un plan au moins européen, veulent cette taxe", a-t-il ajouté.

Alors que les mesures d'austérité ont fait augmenter la pression fiscale dans le pays, "l'un des moyens pour arriver à des impôts plus bas pour les ménages et les entreprises est aussi d'avoir une fiscalité étendue au monde de la finance et de la grande finance", a-t-il poursuivi.

L'intervention de M. Monti a été interrompue une quinzaine de minutes car le parti populiste de la Ligue du nord l'a perturbée bruyamment en brandissant des panneaux "Stop aux impôts".

Le sujet de la taxe sur les transactions financières a été relancé en août par le couple franco-allemand et son instauration au niveau mondial a été débattue au G20 des 3 et 4 novembre à Cannes.

Mais un grand nombre de pays s'y opposent farouchement, notamment les États-Unis et la Chine, et l'initiative au niveau mondial semble pour l'instant dans l'impasse.

En Europe en revanche, les choses pourraient bouger alors que la Commission européenne a présenté fin septembre une proposition de taxe qui s'appliquerait à l'Union européenne à partir de 2014 et pourrait rapporter jusqu'à 55 milliards d'euros par an.

Les taux retenus sont de 0,1% sur les actions et les obligations et de 0,01% sur les autres produits financiers.

Mais au sein même de l'UE, l'opposition de certains pays est vive comme le Royaume-Uni, qui craint pour l'avenir de la place financière de Londres, ou la Suède, qui a tenté en solo dans les années 1990 l'expérience d'une telle taxe, se soldant par un échec.

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