Transaction financières: Berlin veut une solution européenne

Publié le 06/01/2012 à 06:39, mis à jour le 15/10/2013 à 14:35

Transaction financières: Berlin veut une solution européenne

Publié le 06/01/2012 à 06:39, mis à jour le 15/10/2013 à 14:35

Par AFP

Photo : Bloomberg

L'Allemagne ne décidera pas seule d'une taxation sur les transactions financières mais veut une solution européenne, a déclaré vendredi le porte-parole du gouvernement, alors que la France venait de se dire prête à agir seule.

"La position allemande est inchangée: (....) le but est d'aboutir à l'instauration d'une taxe sur les transactions financières dans l'Union européenne", a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, interrogé sur la réponse de Berlin à l'annonce par Paris de vouloir agir seule pour "montrer l'exemple".

Alors que la chancelière Angela Merkel doit recevoir le président français Nicolas Sarkozy lundi, M. Seibert a rappelé que fin décembre le ministre des Finances Wolfgang Schäuble avait expliqué que l'Allemagne et la France voulaient seulement "clarifier" la situation au sein de l'UE dans les premières semaines ou les premiers mois de l'année.

"C'est notre but. Il faut commencer par clarifier", a tranché M. Seibert.

Henri Guaino, conseiller spécial de M. Sarkozy, avait annoncé plus tôt à Paris: "Il y aura une décision sur la taxation des transactions financières pour ce qui concerne la France avant la fin du mois de janvier".

Paris avait déjà annoncé qu'une contribution franco-allemande pour fixer l'assiette de cette taxe serait présentée le 23 janvier, les deux pays voulant la mettre à l'agenda du sommet européen du 30 janvier. L'objectif est qu'elle soit mise en place "avant la fin 2012" selon le ministre des Affaires européennes Jean Leonetti.

La Commission européenne a présenté fin septembre une proposition de taxe qui s'appliquerait à l'UE à partir de 2014 et pourrait rapporter jusqu'à 55 milliards d'euros par an.

Les taux retenus envisagés seraient de 0,1% sur les actions et les obligations et de 0,01% sur les autres produits financiers.

Mais au sein même de l'UE, l'opposition de certains pays est vive. Le Royaume-Uni craint pour l'avenir de la place de Londres et la Suède a été échaudée par l'échec d'une tentative conduite en solitaire dans les années 1990. La taxe pourrait donc in fine n'être adoptée qu'au niveau d'un groupe pionnier de pays, voire de la zone euro.

Le sujet avait été aussi débattu au G20 des 3 et 4 novembre 2011, à Cannes (sud-est). Mais un grand nombre de pays sont opposés à une taxe mondiale, comme les États-Unis et la Chine.

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