Sarkozy et Merkel "convaincus" que l'avenir de la Grèce est dans la zone euro

Publié le 14/09/2011 à 14:53, mis à jour le 16/10/2013 à 20:00

Sarkozy et Merkel "convaincus" que l'avenir de la Grèce est dans la zone euro

Publié le 14/09/2011 à 14:53, mis à jour le 16/10/2013 à 20:00

Par AFP

[Photo : Bloomberg]

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont déclarés mercredi soir "convaincus" que l'avenir de la Grèce se trouvait dans la zone euro, après que Georges Papandreou leur a répété la "détermination absolue" de la Grèce à respecter ses engagements, a rapporté l'Elysée.

Le président français et la chancelière allemande ont fait cette déclaration après une conférence téléphonique mercredi soir avec le Premier ministre grec, alors que le scénario d'une faillite de la Grèce agite depuis plusieurs jours les marchés financiers internationaux.

"Le président de la République et la chancelière ont souligné qu'il est plus que jamais indispensable de mettre pleinement en oeuvre les décisions adoptées le 21 juillet par les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro pour assurer la stabilité de la zone euro", a rapporté la présidence française.

"Ils ont fait part au Premier ministre grec de l'importance qui s'attache à la mise en oeuvre stricte et effective du programme de redressement de l'économie grecque soutenu par les pays de la zone euro et le FMI (Fonds monétaire international) et qui conditionne le déboursement des futures tranches du programme", poursuit le communiqué.

"Le Premier Ministre grec a confirmé la détermination absolue de son gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre en oeuvre l'ensemble des engagements souscrits", ajoute-t-il.

"Le président de la République et la chancelière sont convaincus que l'avenir de la Grèce est dans la zone euro. La mise en oeuvre des engagements du programme est indispensable pour que l'économie grecque puisse retrouver les voies d'une croissance durable et équilibrée. La réussite du plan de redressement de la Grèce confortera la stabilité de la zone euro", conclut la présidence française dans son communiqué.

Suspendues à cette conférence téléphonique, les principales bourses européennes ont terminé mercredi en hausse. Paris a fini sa séance en progression de 1,87%, Francfort à + 3,36% et Londres à 1,02%.

Avant cet entretien à trois, les déclarations alarmistes sur la situation de la Grèce se sont multipliées mercredi. Un défaut de paiement ou une sortie de la zone euro de la Grèce aurait des "coûts dramatiques" pour le pays, l'Europe et le monde entier, a ainsi mis en garde le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn.

Jacek Rostowski, le ministre polonais des Finances, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, a lui averti que si la zone euro se fissurait, "l'Union européenne ne sera pas capable de survivre, avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer".

A l'occasion du Conseil des ministres, le président Sarkozy et son Premier ministre François Fillon avaient pourtant réaffirmé que la France était déterminée à "tout mettre en oeuvre pour sauver la Grèce", selon la porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse.

Mardi, Mme Merkel avait souligné que "la priorité absolue était d'éviter un défaut de paiement incontrôlé de la Grèce".

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