Les Affaires en Turquie - Un train pour l'aéroport, un thé entre deux continents

Publié le 11/04/2012 à 14:35, mis à jour le 16/04/2012 à 16:32

Les Affaires en Turquie - Un train pour l'aéroport, un thé entre deux continents

Publié le 11/04/2012 à 14:35, mis à jour le 16/04/2012 à 16:32

Par Mathieu Lavallée

En traversant le Bosphore avec l'un des ferrys à Istanbul, on rencontre invariablement un porte-conteneur ou un autre navire marchand se rendant ou revenant de la mer Noire. [Photo : Mathieu Lavallée, LesAffaires.com]

ISTANBUL, Turquie – Le transport en commun de la région d’Istanbul comporte plusieurs avantages qu’il vaut la peine de souligner, même si vous voyagez là-bas pour affaires.

D’une part, le principal aéroport international (Atatürk-Istanbul) est desservi par l’une des lignes du métro de la mégalopole. Il ne vous emmène pas directement dans le centre même. Mais en utilisant une correspondance avec la principale ligne de tramway, vous rejoignez les principaux quartiers du côté européen de la ville en approximativement une heure. Le passage coûte 2 lires turques (2 TL, un dollar canadien vous donne aujourd’hui 1,80 TL) et ne comprend pas la correspondance.

De l’aéroport, les indications sont très claires pour rejoindre la station de métro. La distance de marche dépend de quel terminal vous arrivez, mais vous n’avez pas à sortir le bout du nez dehors.

Le métro et le tramway ne vous permettent pas encore de vous rendre partout sans utiliser les autobus, minibus et dolmus (taxis collectifs) dont le réseau est un peu plus compliqué à interpréter. Les lignes de métro existantes du côté occidental ne sont pas reliées entre elles. Concernant celle qui vous mène dans les deux principaux quartiers des affaires (Levent et Maslak), elle n’offre pas de correspondance avec le tramway : il faut utiliser l’un des deux téléphériques pour le rejoindre. Cela reste un bon moyen d’éviter les zones largement congestionnées en prenant toujours le taxi, quitte à monter dans l’un deux à un endroit plus rapproché après avoir évité la circulation.

D’ailleurs, les taxis restent un moyen de transport très commode à Istanbul. J’ai défrayé 65 TL pour franchir les 35 kilomètres entre l’aéroport et mon hôtel, situé du côté asiatique d’Istanbul. Ils sont tous très propres, confortables et équipés d’un compteur.

Un thé entre deux continents

Pour traverser de chaque côté d’Istanbul en transport en commun, l’une des rares options autres que la voiture comprend un avantage de taille : la possibilité de prendre un thé entre les deux continents.

Quatre entreprises exploitent des navettes maritimes pour traverser le Bosphore. Les navires de la compagnie la plus populaire auprès des Stambouliotes, Şehir Hatlari, offrent des cantines à bord. Sandwiches, confiseries, jus, mais surtout, beaucoup de thé (çay). Les Turcs en boivent constamment, dans des verres en forme de tulipe. Si le décor du bateau ne paie pas de mine, reste que c’est la meilleure vue sur Istanbul (jugez à la photo ci-haut). Pour du transport en commun, c’est plutôt apaisant. Tant la jeunesse étudiante que les professionnels en complet cravate montent à bord. Comptez 2 TL pour le trajet, et 0,75 TL pour le verre de çay.

Ces ferrys relient plusieurs points de chaque côté de la ville et la traversée ne prendra pas plus de 30 minutes, souvent moins.

Autrement, pour traverser, il faut composer avec l’un des deux ponts lourdement congestionnés (Istanbul compte quand même près de 15 millions d’habitants), ou le Métrobus, un réseau d’autobus rapides flanqué entre les deux voies d’une autoroute.

En attendant, la construction du Marmaray continue. Ce projet de tunnel pour le métro passant sous le Bosphore doit être inauguré en juin 2015.

Aussi, une autre ligne de métro est en construction du côté asiatique de la ville.

Dossier : Les Affaires en Turquie

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