Le Parlement norvégien a ouvert un secteur situé à proximité de l'océan Arctique au forage pétrolier en mer, en dépit de l'opposition de ceux qui craignent une éventuelle marée noire catastrophique dans la région.
La majeure partie de la portion norvégienne de la mer de Barents, que le pays partage avec la Russie, est déjà ouverte aux activités d'hydrocarbures.
Les écologistes et certains parlementaires de l'opposition estiment toutefois que les risques sont plus élevés dans un secteur de la taille de la Suisse qui chevauche la frontière maritime avec la Russie, et ils souhaitaient que certaines portions soient interdites au forage.
Le Parlement s'est plutôt rallié au gouvernement lors d'un vote survenu tard mercredi soir et a ouvert toute la région au forage, mais en interdisant toute activité à moins de 50 kilomètres de la limite de la glace.
Le gouvernement a expliqué que les risques environnementaux seront gérés soigneusement, rappelant notamment que la Norvège interdit tout forage dans les secteurs couverts de glace marine.
La Norvège compte parmi les pays les mieux nantis de la planète en raison de ses exportations d'hydrocarbures. Le pays se tourne maintenant vers l'Arctique pour compenser le déclin de la production en mer du Nord.
