Europe: vers une sortie de crise

Publié le 23/10/2011 à 16:49, mis à jour le 16/10/2013 à 07:35

Europe: vers une sortie de crise

Publié le 23/10/2011 à 16:49, mis à jour le 16/10/2013 à 07:35

Par AFP

[Photo : Bloomberg]

Les dirigeants européens ont tracé dimanche les grandes lignes d'un plan de sortie de crise de la dette qui menace la zone euro, malgré des désaccords persistants, et fait pression sur l'Italie afin qu'elle maintienne le cap de la rigueur.

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Un sommet à Bruxelles semble avoir permis de rapprocher un peu le couple franco-allemand après de fortes divergences sur la manière de renforcer la force de frappe du Fonds de soutien de la zone euro (FESF). Il s'agit d'un instrument financier indispensable pour enrayer la contagion de la crise de la dette.

Un "assez large accord" se dessine sur ce point, a assuré le président français Nicolas Sarkozy, alors que ce sujet empoisonnait les relations entre Paris et Berlin depuis plusieurs jours. "Les discussions progressent bien, il n'y a pas de blocage", a-t-il assuré.

Prudent, le président français a toutefois averti qu'il faudrait "encore de longues heures de discussions" pour parvenir à une solution définitive mercredi, au cours d'un nouveau sommet européen qui se veut cette fois décisif.

A l'issue d'un bras de fer, Paris a été contraint d'abandonner son idée d'impliquer la Banque centrale européenne (BCE) dans le renforcement du pare-feu de la zone euro. La chancelière allemande Angela Merkel s'y opposait catégoriquement au motif que cela aurait violé l'interdiction juridique faite à la Banque centrale européenne (BCE) d'aider budgétairement les gouvernements.

Désormais, deux scénarios sont encore à l'étude pour renforcer le FESF et lui donner une puissance de feu d'au moins 1.000 milliards d'euros, selon les chiffres qui circulent.

L'une propose que le FESF agisse comme un système d'assurance partielle de la dette publique de pays en difficulté, une autre envisage une structure spéciale adossée au Fonds monétaire international, dans lequel des pays émergents comme la Chine pourraient investir.

Mais cette option suscite la controverse. "Les Chinois ont dit qu'ils étaient intéressés mais certains Etats membres sont sceptiques à l'idée d'intégrer une contribution chinoise au FESF", politiquement très sensible, a souligné un diplomate.

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