Occasions à l’extérieur du Québec : priorité des manufacturiers québécois

Publié le 12/01/2011 à 10:36, mis à jour le 18/10/2013 à 07:46

Occasions à l’extérieur du Québec : priorité des manufacturiers québécois

Publié le 12/01/2011 à 10:36, mis à jour le 18/10/2013 à 07:46

S'outiller pour profiter des occasions de marché à l'extérieur de la province est la priorité des entreprises manufacturières cette année, selon un sondage d'Ernst & Young réalisé auprès des membres de l'association des Manufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ).

Le sondage révèle que 48 % des répondants accordent une très grande importance à l'expansion dans les autres provinces canadiennes, et 51 % aux États-Unis.

Seulement 14 % des répondants envisagent de réaliser leur expansion au moyen de fusions et d'acquisitions, tandis que la moitié des répondants estiment que leur croissance se fera en interne, par l'augmentation de leurs ventes.

«Le début d'année est propice aux bonnes résolutions et, pour les entreprises, la mise en œuvre de stratégies d'amélioration de la performance sur les plans de l'innovation, de la gestion des risques et du contrôle des coûts leur permettra d'attaquer en force de nouveaux marchés», affirme François Prud'homme, associé d'Ernst & Young.

Dans ce contexte, l'innovation devra être au rendez-vous, selon Ernst & Young.

«En ce moment, la réputation des produits fabriqués au Québec est excellente», explique M. Prud'homme. «L'avantage concurrentiel provient de la très grande qualité de ces produits, vendus au juste prix. En fait, dans ce secteur, les entreprises du Québec ne peuvent espérer gagner des parts de marché sur le seul facteur du prix en raison de la vive concurrence avec d'autres pays, comme la Chine, dont les produits sont vendus à bas prix.»

Selon Simon Prévost, président de MEQ, les entreprises manufacturières ne peuvent se fier seulement à l'amélioration des conditions de marchés pour augmenter leur chiffre d'affaires. Les dirigeants doivent prendre des décisions cruciales dans un environnement économique incertain. La gestion des risques devient alors un exercice essentiel, selon M. Prévost.

En effet, les dirigeants d'entreprises manufacturières doivent composer avec la force du dollar canadien, en plus de la volatilité de plusieurs coûts d'exploitation, dont les coûts de l'énergie et des matières premières.

«Avant de considérer l'expansion, les dirigeants doivent assurer l'efficacité de leurs processus, notamment de la chaîne d'approvisionnement», ajoute M. Prévost.

 

 

 

 

 

 

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