Photo : Bloomberg. Le Yas Hotel à Abu Dhabi
De plus en plus d’entreprises québécoises se tournent vers les Émirats arabes unis (ÉAU) pour y vendre leurs produits et services, et ce, pour diversifier leur marché alors que l’économie américaine est toujours fragile.
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Riches en ressources naturelles et assoiffés de faire connaître leur marché, les ÉAU, un pays de 6,6 millions d’habitants, sont encore à la recherche de technologies et de projets innovateurs, malgré un récent repli dans leur économie.
En 2009, le PIB a chuté de 3,5 %. Mais en 2008, il avait bondi de 7,4 %.
Cette quête d’investisseurs a d’ailleurs mené des représentants du royaume à Montréal, lors de l’événement « Devenez fournisseur de trois géants des Émirats arabes ». Ces « géants » sont Aldar, Masdar, Danube.
Plus d’une soixantaine d’entreprises ont d’ailleurs participé à cette rencontre, organisée par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain le 13 juillet 2010, où lesaffaires.monde était présent.
Jacques Cantin, vice-président de CO2 Vortech, une entreprise de Vaudreuil-Sur-Le-Lac en démarrage dans le secteur des énergies renouvelables, faisait partie des curieux à la recherche d’investisseurs.
Sa rencontre avec Masdar, une entreprise de développement énergétique disposant d’un fonds d’investissement de 500 millions de dollars américains pour les technologies propres, a d’ailleurs été très positive, selon lui.
« Le représentant de Masdar que nous avons rencontré présentera notre projet aux autres investisseurs aux Émirats dès les prochaines semaines, dit-il. Jusqu’à présent, c’est positif. »
Quelle crise financière ?
La récente crise financière qu’ont connue Dubaï et les autres Émirats du pays n’inquiète pas du tout M. Cantin. Il y voit toujours un énorme potentiel d’affaires et compte bien continuer à de développer ce marché.
Même son de cloche du côté des trois géants. Lors de l’événement, tous ont vanté leurs projets de développements et rappelé leur intérêt de trouver de nouveaux partenaires.
Les Émirats : toujours ouvert à investir
Alexandre Teodoresco, directeur de Global Nomad, une organisation qui organise entre autres des missions au Moyen-Orient, abonde également dans le même sens.
« Le potentiel d’affaires aux Émirats arabes est énorme, dit-il. Ils sont ouverts au monde, car ils sont à la recherche d’expertise pour développer leur marché.»
Selon lui, les ÉAU recherchent le meilleur de tout. « Ils ont des plans d’action bien établis et ils sont prêts à investir les sommes nécessaires. »
Marcos França A. De Carvalho, responsable du développement de marché chez Stageline, l’organisation québécoise pionnière dans les scènes mobiles hydrauliques, était aussi présent afin de faire ses premiers pas vers ce marché.
« L’objectif était de faire une première approche afin de voir leur intérêt pour nos projets, pour nos produits, confie-t-il. Ç’a été très très utile car, malgré qu’ils ne sont pas dans l’événementiel, ils peuvent nous mettre en contact avec leurs partenaires oeuvrant dans ce secteur. »
Les Émirats ne sont peut-être pas connus pour leur concert en plein air, que ce soit pour des questions religieuses ou climatiques, mais le potentiel de marché demeure considérable, conclut-il.
