Les dirigeants canadiens croient au libre-échange

Publié le 09/02/2011 à 12:31, mis à jour le 17/10/2013 à 07:35

Les dirigeants canadiens croient au libre-échange

Publié le 09/02/2011 à 12:31, mis à jour le 17/10/2013 à 07:35

Crédit: iStockphoto

Plus de 90 % des chefs d'entreprises canadiennes estiment que le Canada a tiré profit des accords de libre-échange actuellement en vigueur et plusieurs d’entre eux sont en faveur d'un libre-échange plus soutenu avec l'Union européenne et la Chine.

C’est ce qui ressort d’une étude réalisée fin 2010 par Miller Thomson. Ce cabinet juridique national a alors sondé 200 dirigeants d'entreprises canadiennes qui exercent leurs activités tant dans les secteurs de la production manufacturière que dans les secteurs des mines, des ventes au détail, des services financiers, de la foresterie et de l'agriculture.

L'étude montre que 60 % de ces dirigeants jugent que le libre-échange avec l'Union européenne devrait être au cœur des priorités gouvernementales et que 37 % d’entre eux considèrent qu'il est urgent de revoir la relation commerciale entre le Canada et la Chine.

«Ces résultats font foi de l'intérêt qu'accordent les entreprises canadiennes aux marchés étrangers», affirme Me Gerald Courage, président de Miller Thomson. «En tant que cabinet juridique national, nous pouvons témoigner de l'importance que revêt le libre-échange sur notre clientèle, au Canada et de plus en plus à l'étranger.»

Occasions et menaces liées à l'Union européenne

Parmi les répondants, 90 % s'entendent sur le fait que l'Allemagne offre les meilleures occasions commerciales, suivie par le Royaume-Uni à 84 % et la France à 82 %. D’un autre côté, parmi les pays de l'Union européenne, l'Allemagne (57 %) et le Royaume-Uni (40 %) semblent représenter la plus grande menace pour les entreprises canadiennes, selon les chefs d’entreprise sondés.

Importance du libre-échange avec la Chine

Dans l'échantillon de personnes interrogées, 84 % conviennent que le Canada devrait négocier un accord de libre-échange avec la Chine. Parmi ceux-ci, 14 % considèrent cet accord essentiel, 23 % extrêmement important, 36 % important et 10 % estiment que cet aspect devrait être abordé. Par contre, 14 % des personnes interrogées estiment que le libre-échange avec la Chine n'est pas une bonne idée.

«Malgré une certaine réticence historique, ces résultats démontrent clairement que les dirigeants d'entreprises canadiennes croient de plus en plus en leur pouvoir concurrentiel sur les marchés internationaux en matière de commerce équitable», souligne Dalton Albrecht, associé chez Miller Thomson et responsable du groupe de droit commercial international.

Les accords de libre-échange en vigueur actuellement au Canada comprennent notamment l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et des accords individuels conclus avec des partenaires commerciaux comme le Panama, la Jordanie, le Pérou, le Chili et Israël.

 

 

 

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