Le Congrès américain évite in extremis la paralysie budgétaire

Publié le 28/04/2017 à 13:47

Le Congrès américain évite in extremis la paralysie budgétaire

Publié le 28/04/2017 à 13:47

Par AFP

Une image du Capitol, à Washington. (Photo: 123rf.com)

Le Congrès américain, dominé par les républicains, a passé à une large majorité vendredi une loi budgétaire évitant in extremis une paralysie des administrations fédérales américaines.

Après des semaines de négociations tendues, la loi budgétaire doit désormais arriver, avant minuit, sur le bureau du président républicain Donald Trump pour qu'il la signe, évitant ainsi le blocage des administrations à la veille du 100e jour de son mandat.

Ce texte prolonge le financement de l'État fédéral jusqu'au 5 mai, alors qu'il devait expirer ce vendredi soir à minuit, et permet d'éviter un nouveau «shutdown» comme en octobre 2013, quand des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux avaient dû rester chez eux pendant plus de deux semaines.

Rare démonstration d'entente entre démocrates et républicains depuis l'arrivée à la Maison-Blanche de Donald Trump, cette loi a été approuvée a une large majorité au Congrès (382 voix pour et 30 contre). Elle est passée au Sénat après un simple vote à main levée. 

«Nous sommes prêts à prolonger les choses un peu plus longtemps», avait déclaré peu avant le vote le chef de file des sénateurs démocrates Chuck Schumer.

Aux États-Unis, l'État fédéral ne peut fonctionner sans que le Congrès ait voté des crédits de fonctionnement.

La prolongation jusqu'au 5 mai donne aux élus du Congrès une semaine de marge pour poursuivre des pourparlers complexes autour d'une loi budgétaire très détaillée qui permettra de financer les administrations jusqu'à la fin de l'année budgétaire 2017, soit le 30 septembre. 

Elle définira ligne par ligne toutes les dépenses fédérales, de la Défense à l'Agriculture. 

Or les démocrates avaient averti les républicains qu'ils bloqueraient tout texte qui inclurait des fonds pour construire le mur à la frontière avec le Mexique, promesse de campagne de Donald Trump, ou toute clause qui supprimerait des subventions aux compagnies d'assurance dans le cadre de la loi sur la santé Obamacare.

Le président Donald Trump avait mis en doute le bon déroulement des discussions dans une série de sept tweets, jeudi. Il a accusé les démocrates d'avoir une série d'exigences (aide à Porto Rico et défense des subventions Obamacare) risquant de provoquer une paralysie.

«Alors que les familles se préparent à partir en vacances d'été dans nos parcs nationaux, les démocrates menacent de les fermer et de fermer l'État. Terrible!» avait-il notamment écrit.

Mais les chefs de file des deux bords au Congrès ont indiqué vendredi qu'ils avaient bien avancé et qu'un accord était désormais à portée de main.

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