Photo : Audrey Myrand-Langlois
Contrairement aux entreprises canadiennes qui dépendent largement du marché américain pour leurs exportations, les Australiens se concentrent dorénavant sur l’Asie, qui est devenue son plus important partenaire commercial.
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En effet, l’Asie compte pour plus de 70 % des exportations australiennes. Les exportations vers les États-Unis ont quant à elle diminué de moitié depuis dix ans, selon ce que rapporte l’agence Australian Associated Press (APP).
L’Australie mise donc sur une économique asiatique en santé. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit que la Chine croîtra de 10,5 % en 2010, une prévision qu’elle a ajustée en juillet dernier.
Ainsi, une possible deuxième récession aux États-Unis n’affecterait pas autant l’économie australienne qu’il y a une décennie, estime Stephen Roberts, économiste en chef chez Nomura Australia, une multinationale japonaise spécialisée en gestion des finances.
Sydney vit actuellement son plus gros boom depuis le 19e siècle dans les secteurs minier et de l’énergie. Le taux de chômage australien était de 5,2 % en août, comparé à 9,6 % aux États-Unis. Le taux australien avait atteint 5,8 % en 2009.
L’économie australienne a crû de 1,3 % en 2009 alors que plusieurs économies se sont contractées, dont celle du Canada. Le FMI prévoit que l’Australie croîtra de 3 % cette année et de 3,5 % en 2011.
Les exportations de biens du Québec représentent près de 25 % des exportations canadiennes vers l’Australie, selon le ministère du Développement économique, de l’innovation et de l’exportation du Québec (MDEIE). Les exportations totales du Québec vers l’Australie étaient de 348 millions de dollars en 2009, en baisse par rapport aux 410 millions de dollars enregistrés en 2008.
La valeur totale des importations totales du Québec de l’Australie était de 462 millions de dollars en 2009, alors qu’elles étaient de 480 millions de dollars en 2008.
