Chine: les entreprises canadiennes y trouvent leur compte, malgré les contraintes

Publié le 15/11/2010 à 13:34

Chine: les entreprises canadiennes y trouvent leur compte, malgré les contraintes

Publié le 15/11/2010 à 13:34

Crédit: Bloomberg

Près de 76 % des entreprises canadiennes qui ont des activités en Chine sont profitables, malgré les contraintes rencontrées, comme les interprétations inconsistantes de la loi, la bureaucratie et la pollution.

C’est ce que révèle le rapport Sondage 2010 sur les contraintes et les opportunités pour les entreprises canadiennes en Chine, réalisé par la Fondation Asie Pacifique du Canada (FAP Canada).

Un nombre encore plus grand de personnes interrogées (85 %) ont exprimé une certaine satisfaction de leur rendement général actuel en Chine. Ainsi, les conclusions de cette enquête contredisent la perception générale selon laquelle il est très difficile pour les entreprises étrangères, donc canadiennes, de prospérer sur ce marché.

D’autre part, 68 % des personnes interrogées ont souligné le problème de l’interprétation inconsistante des règlements comme une contrainte importante pour les affaires. Le manque de transparence et les lourdeurs bureaucratiques, en particulier pour obtenir un permis commercial ou une licence, font partie des autres défis soulevés par les sondés.

Selon la FAP Canada, ces résultats contrastent avec les préoccupations exprimées par d’autres entreprises étrangères en Chine. De leur côté, le manque de personnel qualifié et de respect des droits de propriété intellectuelle, ainsi que l’accès limité aux marchés, leur semblent les principaux obstacles au succès de leurs affaires en Chine.

«Les contraintes pour les affaires en Chine ne doivent pas être sous-estimées. Les résultats de ce sondage dressent une feuille de route à l’intention des intéressés canadiens et chinois, et de la communauté internationale des affaires, afin de surmonter les contraintes d’affaires comme l’interprétation inconsistante des règlements et le manque de transparence en Chine», a déclaré Yuen Pau Woo, président et chef de la direction de la FAP Canada.

Contrairement aux autres études sur les entreprises étrangères en Chine, la plupart des personnes interrogées par la FAP Canada étaient actives dans le secteur des services. Lorsque questionnées sur le milieu de vie en Chine, celles-ci ont exprimé un haut degré de satisfaction par rapport au logement, à la sécurité et au soutien social, mais elles se sont clairement déclarées insatisfaites de la qualité de l’air et de la pollution.

La Chine est le deuxième plus important partenaire commercial du Canada dans le monde et l’un des marchés d’exportation dont la croissance est la plus rapide pour les entreprises canadiennes.

«Il est indubitable que les liens commerciaux bilatéraux entre le Canada et la Chine progresseront au cours des prochaines années. Le défi consiste à éliminer les obstacles qui freinent le potentiel de relations économiques plus fortes et profondes entre les deux pays», a ajouté M. Woo.

Cliquez pour consulter le sondage.

 

 

 

 

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

19/04/2024 | Philippe Leblanc

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

19/04/2024 | WelcomeSpaces.io

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?