Extrait de livre: Votre retraite crie au secours, 2e édition Hélène Gagné, Éditions Transcontinental

Publié le 09/02/2015 à 12:00

Extrait de livre: Votre retraite crie au secours, 2e édition Hélène Gagné, Éditions Transcontinental

Publié le 09/02/2015 à 12:00

Vous êtes sur le marché du travail ? Déployez une stratégie d’accumulation intégrant des placements enregistrés et non enregistrés, tout en gérant les risques.

Votre retraite est devenue réalité ? C’est le temps de décaisser efficacement votre capital, en évitant les pièges qui pourraient mettre en péril votre sécurité financière.

Cet ouvrage concis, limpide, rempli d’exemples et de solutions vous mènera vers le confort et la tranquillité d’esprit. Forte d’une expérience de 30 ans dans le domaine financier, Hélène Gagné est gestionnaire de portefeuille au sein de Gestion privée Peak.

OFFRE EXCLUSIVE: Achetez ce livre d’ici vendredi 13 février à minuit et obtenez 20% de rabais (papier/numérique).

Cliquez ici et entrez le code promo REER15

***************************************************************

Extrait du livre «Votre retraite crie au secours, 2e édition Hélène Gagné, Éditions Transcontinental» :

Le concept de la retraite dorée à 55 ans a frappé un mur. Le contexte d’aujourd’hui n’est même pas propice à la retraite à 60 ans. Préparez-vous à travailler encore longtemps.

Durant les années 1990, les employeurs du privé et du public ont encouragé des départs massifs à la retraite. Récession, réorganisation, fusion, acquisition : autant de prétextes pour indiquer la sortie à des employés encore loin d’avoir 65 ans. Ces départs précipités ont souvent été accompagnés de conditions financières avantageuses. Malgré cela, plusieurs de ces retraités forcés ont vite réalisé qu’ils n’étaient pas prêts pour la retraite :

dans leur tête. Comment se sentir à nouveau valorisé ? Comment retrouver la satisfaction du devoir accompli ? Le travail garde l’esprit vif et le réflexe précis. Il maintient, voire consolide un important réseau de relations, presque une deuxième famille ;

dans leur coeur. Des enfants encore à charge, des parents qui ont besoin d’aide, la pression de se retrouver constamment avec le conjoint, la possibilité d’un divorce ou d’une séparation, etc. ;

financièrement. Dettes à rembourser, économies insuffisantes, niveau de vie à maintenir, marchés financiers détraqués, davantage de temps pour dépenser, etc.

Confrontés à de multiples déceptions, les retraités reviennent en force sur le marché du travail. À preuve :

• 3 retraités canadiens sur 10 sont retournés au travail, 48 % pour des raisons financières;

• en 2013, la présence des 55 ans et plus sur le marché du travail au Québec a augmenté de 56 % par rapport à 2003 ; selon l’Institut de la statistique du Québec, c’est le seul segment de la population dont le taux de participation au marché du travail a augmenté durant cette décennie ;

• pour la période de 2001 à 2011, c’est dans le groupe des 65 ans et plus que le taux d’activité a le plus progressé : il a doublé chez les hommes et presque triplé chez les femmes.

Qu’ont en commun tous ces gens qui ont tourné le dos à la retraite ? Sont-ils plus heureux au travail qu’à la retraite ? Une combinaison de facteurs les amène à remettre en question des décisions prises à la veille de leur retraite.

De moins en moins de travailleurs ont un régime de pension agréé ; dans le secteur privé, ils ne représentent que 24 %4. Les employeurs se désengagent des fonds de pension traditionnels garantissant une rente à vie. Les changements d’emploi se multiplient et relèguent au second plan les objectifs de retraite. À cela s’ajoute la réalité des travailleurs autonomes et des professionnels qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes.

À la veille de la retraite, certains ne veulent pas arrêter de travailler pour des raisons personnelles ou émotives, et d’autres ne peuvent carrément pas le faire pour des raisons financières. Mais peu importe la situation, la retraite traditionnelle est une pratique en voie de disparition. Vous devez en repenser une autre.

Vous ne dépenserez pas moins à la retraite que maintenant

Il y a à peine 15 ans, les gens disaient : « À la retraite, on va vendre notre grande maison, en acheter une petite et investir la différence. » Aujourd’hui, ils habitent plutôt un grand condo et ont souvent une lourde hypothèque. Cela ne les empêche pas de vouloir voir du pays : les retraités canadiens constituent le plus important groupe de voyageurs dans le monde. Ils aiment le confort et le luxe. Ils veulent vivre des expériences : fini le temps où on regardait passer la parade. Les retraités aiment partir souvent et longtemps. Au moment de la retraite, on ne regarde pas à la dépense. C’est le temps ou jamais de réaliser les projets rêvés : acheter un motorisé ou un chalet, rénover sa maison, s’initier au golf, prendre des cours de tango en Argentine… Les nouveaux retraités dépensent autant, sinon plus que lorsqu’ils travaillaient. Les sommes que vous cotisiez auparavant au Régime de rentes du Québec (RRQ), à votre régime de retraite privé, au REER et à l’assurance-emploi iront aux loisirs, aux sports et aux frais liés à la santé. Aussi, comme vos régimes d’assurance collective cessent, vous devrez les remplacer et, dorénavant, en payer seul les primes. Quant à vos dépenses courantes, ce n’est pas parce que vous prenez votre retraite qu’elles diminuent, au contraire. Pensez seulement au budget alloué à la nourriture et au vin. Comme vous aurez plus de temps pour cuisiner et recevoir votre famille et vos amis, vous dépenserez plus qu’avant à ce chapitre. En réalité, vous aurez besoin d’autant d’argent à la retraite que maintenant, sinon plus.

OFFRE EXCLUSIVE: Achetez ce livre d’ici vendredi 13 février à minuit et obtenez 20% de rabais (papier/numérique).

Cliquez ici et entrez le code promo REER15

À la une

Gain en capital ou être né pour un petit pain

«L’augmentation de la tranche imposable sur le gain en capital imposée par Ottawa et Québec est une mauvaise idée.»

Gain en capital: ne paniquez pas!

Édition du 10 Avril 2024 | Charles Poulin

IL ÉTAIT UNE FOIS... VOS FINANCES. Faut-il agir rapidement pour éviter une facture d'impôt plus salée?

Budget fédéral 2024: Ottawa pige 19,4G$ dans les poches des ultrariches et des entreprises

16/04/2024 | Denis Lalonde

BUDGET FÉDÉRAL 2024. La mesure devrait servir à éponger le déficit de 39,8 G$ prévu pour 2024-2025.