Même si 90 % des Canadiens de 50 ans ou plus encore actifs s'attendent à vivre une retraite réussie, 36 % d'entre eux ne savent pas s'ils disposeront d'assez d'argent pour s'assurer une retraite confortable, selon un sondage de la RBC.
L'inflation et la longévité sont les principaux facteurs qui pourraient influencer le revenu de retraite des personnes interrogées.
Sur le plan de la longévité, les répondants estiment qu'ils vivront jusqu'à de 85 à 90 ans, en se basant principalement sur les antécédents familiaux de longévité. « Ils s'attendent également à ce que, d'ici l'âge de 75 à 80 ans, leur mode de vie actuel change en raison de problèmes de santé ou d'invalidité, ce qui se traduira par une période d'environ dix ans durant laquelle ils pourraient devenir plus dépendants d'autres personnes », fait mention la Banque Royale du Canada (RBC) par voie de communiqué.
« Comme l'espérance de vie continue d'augmenter, il est essentiel de planifier en tenant compte de la longévité, y compris les répercussions d'une détérioration de la santé », mentionne Lee Anne Davies, chef, Stratégies de retraite, à la RBC.
De plus, bien que s'adapter à l'inflation figure parmi les priorités des répondants qui ne sont pas à la retraite, seulement 35 % d'entre eux ont déclaré qu'ils ont investi en tenant compte de l'inflation, révèle le sondage en ligne. En tout, 70 % des personnes interrogées qui ne sont pas à la retraite ont affirmé qu'ils apporteraient au besoin des modifications à leur mode de vie afin de s'ajuster à l'inflation. De ce pourcentage, plus de femmes ont déclaré qu'elles seraient prêtes à faire de tels changements (77 %). En matière d'inflation, plus de 30 % des répondants prévoit consulter leur conseiller afin qu'il tienne compte de ce facteur.
D'après le sondage, les sources les plus populaires pour financer la retraite sont le REER/FERR (90 %), les régimes de retraite gouvernementaux et d'un employeur (84 % et 58 %, respectivement) et la sécurité de la vieillesse (66 %). Un répondant encore actif sur quatre s'attend à ce qu'un héritage soit l'une de ses sources de revenus.
Le coup de sonde a été réalisé par Ipsos Reid du 25 février au 7 mars 2011 auprès de 2 245 Canadiens de 50 ans ou plus dont le ménage dispose d'un actif d'au moins 100 000 $. Sa marge d'erreur est de 2,1 %, 19 fois sur 20.
