Régimes à prestations déterminées: le quart des employeurs veulent s'en débarrasser

Publié le 07/08/2014 à 13:03

Régimes à prestations déterminées: le quart des employeurs veulent s'en débarrasser

Publié le 07/08/2014 à 13:03

Par lesaffaires.com

Photo Bloomberg.

Mauvaise nouvelle pour les travailleurs canadiens qui ont un régime de retraite à prestations déterminées. Votre employeur songe peut-être à vous retirer cet avantage, selon une enquête de Morneau Sheppell.

Près du quart des entreprises qui offrent un régime de retraite à prestations déterminées songe à remplacer celui-ci par un régime à cotisations déterminées, selon le sondage.

Bien qu’un seul mot différencie la dénomination des régimes à prestations ou à cotisations déterminées, il y a un monde de différence entre les deux. Comme son nom l’indique, le régime à prestation déterminé promet une rente d’un certain montant à la retraite, selon le nombre d’années de service.

Cette caractéristique est très avantageuse pour les bénéficiaires, qui n’ont pas à s’inquiéter de la fluctuation des marchés boursiers. Pour l’employeur, celui-ci représente toutefois un risque, car il doit renflouer la caisse de retraite si les sommes qu’elles contiennent sont insuffisantes pour couvrir les promesses faites aux retraités.

À l’inverse, le régime à cotisations déterminées est un peu semblable à un REER. Le montant dont vous bénéficiez à la retraite dépendra du rendement de votre portefeuille.

De nombreuses entreprises ont déjà converti leur régime de retraite. La Banque RBC fait partie des importants employeurs du pays qui ont mis de côté les régimes à prestations déterminées dans les dernières années. La première banque du pays offre désormais un régime à cotisations déterminées à ses employés embauchés après 2012.

Le sondage révèle également que le tiers des entreprises ayant ce régime songe, à « revoir le partage des coûts ».

C’est un peu ce que veut faire le gouvernement Couillard avec le projet de Loi 3 sur les régimes de retraite des employés municipaux. Québec veut que les employés paient la moitié des déficits des caisses de retraite. Le gouvernement évalue le manque à gagner à 3,9 G$.

Salaire

Une bonne nouvelle plus heureuse pour les travailleurs canadiens, les augmentations de salaire devraient être plus élevées en 2015, qu’en 2014. Les spécialistes des ressources humaines anticipent que les augmentations salariales seront d’environ 2,8% l’an prochain, comparativement à 2,6% l’an dernier.

« Les employeurs sont relativement optimistes quant à l'année à venir, note Michel Dubé, directeur au sein du groupe de Services-conseils en rémunération de Morneau Shepell, dans un communiqué. Les employeurs qui prévoient une augmentation appréciable des revenus, des budgets d'exploitation et des effectifs sont quatre fois plus nombreux que ceux qui prévoient une réduction. »

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