On s’inquiète souvent de la solidité de nos régimes de retraite. Or, ils ne seraient pas trop mal en point, selon Mercer… Melbourne. Dans une étude, l’antenne Australienne du cabinet international de ressources humaines classe le système Canadien au sixième rang mondial.

Dans la quatrième édition de l’étude sur la santé des régimes de retraite dans le monde de Mercier Melbourne, le Canada conserve sa cote B (69,2 %). Le rapport soulève quand même la forte pression que fait subir le vieillissement de la population sur les régimes de retraite en général. La firme a aussi signalé les réductions des protections offertes dans le secteur privé, qui, dans la note accordée au système canadien, vient neutraliser «l’incidence positive de la hausse de l’âge d’admissibilité aux prestation de la Sécurité de la vieillesse».

Le Danemark trône au sommet du classement avec une note 82,9, ce qui lui vaut la cote A. C’est première fois que Mercer Melbourne accorde une aussi élevée. Le pays nordique vient déclasser les Pays-Bas, qui se retrouve au 2e rang cette année.

« Le système de régimes de retraite canadien continue d’être l’un des plus solides au monde, grâce à son approche à plusieurs piliers consistant à offrir une combinaison de rentes de retraite universelles, de rentes fondées sur le revenu, de rentes d’employeurs et de rentes provenant de REER individuels », dit Michel St-Germain, membre du partenariat du domaine Régimes de retraite, gestion des risques et finance chez Mercer à Montréal. Selon lui, il y a trois solutions pour améliorer la cote du Canada. Encourager le niveau d’épargne-retraite chez les ménages de la classe moyenne en est une. Il faudrait aussi améliorer l’accès à des produits de retraite pour que les PME. Enfin, il faudrait inciter les travailleurs âgés à retarder leur départ à la retraite.

Pour son étude, Mercer Melbourne a analysé le système de régime de retraite de 18 pays couvrant la moitié de la population mondiale.