REER: 2750$ avant de cotiser ou rien

Publié le 20/02/2014 à 11:26

REER: 2750$ avant de cotiser ou rien

Publié le 20/02/2014 à 11:26

Par Thomas Cottendin

Photo: Bloomberg

La majorité des Québécois semblent croire en l’adage disant que «l’argent va à l’argent». Plus de la moitié des habitants de la province estiment qu'un montant minimum est nécessaire pour contribuer à un REER, montre un sondage de la Banque Nationale.

Plus de la moitié (54%) des Québécois estiment qu'un montant minimum est nécessaire pour contribuer à un REER, révèle un sondage de la Banque Nationale.

En moyenne, les habitants de la province attendent de disposer de 2750$ pour considérer une cotisation à leur REER, montre le sondage.

Il n’y a donc rien de surprenant à constater que seuls 53 % des sondés ont répondu ne pas avoir l'intention de cotiser à leur REER au cours des trois prochaines années. Seulement 36% prévoient le faire.

Toutefois, cette attitude attentiste des Québécois pourrait bien compromettre l’atteinte de leurs objectifs financiers, estime Daniel Laverdière, directeur principal Planification financière et Service-conseil chez Banque Nationale Gestion Privée 1859.

«Le moyen le plus sûr d'atteindre ses objectifs d'épargne consiste à contribuer méthodiquement, qu'il s'agisse d'un REER ou encore d'un CELI», affirme l’expert dans un communiqué.

Outre le remboursement d'impôt obtenu dans le cas d'un REER, une petite contribution peut faire boule de neige et créer une accumulation surprenante avec le temps, explique-t-il. «Elle permet aussi de poser un geste éducatif. On commence à recevoir des relevés de nos investissements et notre niveau de connaissance augmente.»

L'épargne systématique demeure un excellent moyen pour planifier sa contribution REER annuelle, estime M. Laverdière. «On détermine un montant fixe, sur chaque paye, et on investit de façon régulière».

Cette approche comporte différents avantages, comme de prendre des décisions d'investissement qui ne sont pas empreintes d'émotion, de réduire le risque et d'avoir de meilleures habitudes de consommation de nos fonds discrétionnaires, soutient le planificateur financier.

Le sondage a été réalisé par l'équipe de recherche de la Banque Nationale auprès de 1000 internautes québécois, âgés de 18 ans et plus, du 7 au 9 janvier 2014.

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