Tout le monde n'aura pas le sourire, une fois à la retraite. Photo : DR.
Au Canada, les baby-boomers semblent avoir agi leur vie durant plus comme des cigales que comme des fourmis. Peu d’entre eux, en effet, ont songé à préparer leur retraite, selon une étude de l’assureur Axa.
Ainsi, près de la moitié des Canadiens âgés de plus de 50 ans (42%) n’ont pas la moindre idée de ce que sera leur revenu à la retraite. Pis, ce sont ceux qui ont les revenus les plus bas – et qui ont donc le plus besoin de se soucier de ce que sera leur retraite – qui savent le moins ce que sera leur revenu à ce moment-là.
«Ces chiffres sont inquiétants puisqu’il s’agit des Canadiens qui sont les plus près de la retraite et qui auraient tout à gagner à s’en préoccuper davantage», dit Robert Landry, vice-président exécutif, assurances de personnes, d’Axa.
Maintenant en mode panique, un nombre croissant de Canadiens commencent à se dire qu’il va leur falloir faire une croix sur leur rêve de partir tôt à la retraite. De fait, l’étude montre que les Canadiens actifs estiment à 57 ans l’âge idéal du départ à la retraite, mais que leur âge prévu pour leur propre départ sera plutôt de 62 ans.
«Cet écart est le plus grand jamais enregistré dans toutes nos études sur la retraite. Mais, il n’est pas étonnant dans un pays où une grande part du revenu de la retraite provient d’épargnes personnelles», dit M. Landry, en ajoutant que les Canadiens ont vu leur épargne-retraite «perdre beaucoup de valeur durant la dernière récession».
Il est à noter que les Canadiens croient encore qu’il leur sera possible de partir trois années plus tôt que leurs aînés, la moyenne d’âge de ceux qui arrêtent de travailler étant actuellement de 65 ans.
