Il faut placer grand-maman : des ressources

Publié le 24/04/2015 à 10:11

Il faut placer grand-maman : des ressources

Publié le 24/04/2015 à 10:11

Résidence publique ou privée, coûts, activités, soins… Le bottin téléphonique se révèle d’une aide limitée pour s’y retrouver parmi toutes les résidences pour personnes âgées sur le marché. Voici des conseils qui vous serviront de boussole durant cette délicate étape de la vie.

Depuis la mort de votre grand-père, vous notez que votre grand-mère ne fait pratiquement plus la cuisine. Le ménage semble aussi une tâche de plus en plus ardue pour elle.

Avant toute chose, il vous faut connaître son degré d’autonomie, lequel déterminera le type de résidence qui correspondra le mieux à ses besoins en matière de soins.

Évaluation préliminaire

Il vous faut pour ce faire obtenir le rapport d’évaluation d’un travailleur social en communiquant avec un CLSC. Ce dernier analysera l’autonomie fonctionnelle de vos parents vieillissants, selon une série de critères. Il leur attribuera une cote qui déterminera le nombre d’heures de soins requis par jour.

Si le délai est trop long, sachez que vous pouvez frapper à une autre porte : les conseillers en hébergement, qui offrent aussi un service gratuit. Bon nombre d’entre eux possèdent l’expertise nécessaire pour évaluer les besoins de vos parents.

« On rencontre la personne âgée dans son milieu et on observe la situation dans son ensemble : est-elle sociale ou solitaire, pense-t-elle à demander de l’aide, est-elle capable de se faire à manger seule, de faire l’épicerie ? », explique Louise Bisson, directrice et conseillère en hébergement pour aînés à l’organisme Orientation des personnes âgées Hébergement Québec (OPAHQ).

Un autre élément à considérer est le secteur où votre parent souhaite s’établir. Et il faut ratisser un peu plus large si on veut avoir accès à un plus vaste choix de services et de fourchettes de prix.

Le budget v. les besoins

La question du budget doit être abordée conjointement avec celle des besoins. « Un peu comme une agence de voyage, on ne proposera pas un voyage à Paris à une personne qui n’a pas les moyens, même si cela correspond à son rêve », explique Claude Roy, directeur général d’Aîné411 - Réseau Hébergement.

Pour établir le budget et savoir vers quelles résidences se tourner, vous devez donc calculer tous les revenus et dépenses de vos parents.

C’est à cette étape que l’évaluation du CLSC permettra de déterminer la route qu’ils pourront emprunter : le réseau public ou le réseau privé, ou les deux.

Au public, votre parent peut aller dans un CHSLD s’il nécessite plus de trois heures de soins par jour. En-deçà de trois heures, il peut avoir accès à une ressource publique de type intermédiaire, mais ne pourra y rester si sa situation change.

Qui dit public ne veut pas dire gratuit. Les coûts varient de 1 200 $ à 1 800 $, soins et repas compris, selon qu’il s’agisse d’une chambre privée, double ou triple. Pour ceux qui n’en ont pas les moyens, le montant est établi selon les revenus. Peu importe la situation financière, le gouvernement prévoit une allocation mensuelle pour les dépenses personnelles.

Les délais avant d’obtenir une place au public peuvent aller jusqu’à deux ans. En attendant, on vous proposera une résidence de transition publique.

Du côté des résidences privées, il y en a pour tous les budgets et tous les besoins. « Pour un trois et demie dans une résidence incluant un repas par jour et l’entretien ménager tous les deux semaines, les prix commencent à 1 500 $ par mois », précise la directrice de l’OPAHQ. Plus on a besoin de services, plus les prix montent. Ils peuvent facilement atteindre 3 500 $ par mois.

Avant de faire un choix

Avec tous ces renseignements en main, les conseillers en hébergement proposent de vous accompagner pour visiter les résidences. Celles qu’ils proposent ont obtenu leur certification du gouvernement, mais cela ne signifie pas pour autant qu’elles sont toutes « convenables ».

« Si ça fait plusieurs fois que je remarque lors de mes visites qu’un endroit sent toujours l’urine, je ne proposerai pas à la personne de le visiter », mentionne Claude Roy. Les travailleurs sociaux l’avisent de situations récurrentes, et vice-versa.

Et c’est lors des visites qu’on peut prendre le pouls d’un endroit. C’est d’ailleurs à l’heure du dîner que la mère de Jeanne Boisjoli s’est aperçue que la résidence qu’elle avait choisie ne lui convenait pas.

« Les gens étaient beaucoup plus vieux qu’elle et ma mère n’aimait pas la nourriture », explique-t-elle.

Les diverses ressources offertes pour vous épauler durant cette étape permettent d’assurer une transition plus douce à votre parent… et lui éviter un déménagement supplémentaire si les besoins ont été mal ciblés au départ. Utilisez-les.

Ressources en services-conseils :

Aîné 411-Réseau hébergement Québec

Orientation des personnes âgées hébergement Québec (OPAHQ)

 

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