Élargissez vos horizons quand vous choisissez vos placements REER

Publié le 02/02/2015 à 08:55

Élargissez vos horizons quand vous choisissez vos placements REER

Publié le 02/02/2015 à 08:55

Les investisseurs du monde entier ont tendance à concentrer leurs placements, notamment les actions, dans le marché de leur propre pays. Cette préférence nationale existe pour plusieurs raisons pratiques et psychologiques : certains investisseurs préfèrent garder leurs placements près de chez eux parce qu'ils n'ont pas confiance dans les devises étrangères, il peut y avoir des coûts plus élevés et des restrictions associés au placement à l'étranger, et le traitement fiscal préférentiel accordé aux actions locales les rend plus attrayantes pour les investisseurs locaux. Un autre élément important de la préférence nationale est la tendance qu'ont les investisseurs à entretenir des sentiments positifs à l'égard du pays et des sociétés qu'ils connaissent bien.

Toutefois, concentrer vos placements REER dans les actions canadiennes pourrait occasionner des risques supplémentaires à votre portefeuille. En termes de capitalisation boursière, le Canada représente environ 4 % du marché boursier mondial, et nous avons une surpondération importante dans les secteurs des services financiers, de l'énergie et des matériaux. Par conséquent, quand nous concentrons le gros de nos investissements sur le Canada, non seulement nous ignorons 96 % des occasions que présente le reste du monde, mais nous négligeons aussi certains secteurs sous-représentés dans ce pays comme les soins de la santé, la technologie de l'information et les produits de consommation.

Ce manque de diversification mondiale dans un portefeuille de placements peut poser de graves risques si notre pays essuie des revers économiques, comme l'a démontré la chute rapide du prix du pétrole que nous connaissons depuis quelque temps, qui a eu un impact négatif majeur sur le rendement des actions canadiennes; l'Indice composé S&P/TSX a perdu plus de 2 % au cours de la période de six mois qui s'est terminée le 31 décembre 2014, alors que l'Indice MSCI Monde a gagné 7,7 %.

La surpondération habituelle d'actifs canadiens à laquelle se livrent les investisseurs de ce pays est partiellement héritée des règlements imposés jadis par le gouvernement canadien. Jusqu'au mois de février 2005, la règle sur le contenu étranger empêchait les investisseurs canadiens de placer plus de 30 % de leurs comptes de retraite enregistrés dans des titres étrangers. Introduite en 1971, la règle sur le contenu étranger était un moyen de soutenir le développement des marchés financiers canadiens. La limite initiale avait été fixée à 10 % des actifs en portefeuille, et ce chiffre est passé à 20 % en 1994 et 30 % en 2001.

Cette règle empêchait les investisseurs particuliers et les régimes enregistrés de retraite d'investir plus que la limite prescrite du portefeuille dans des actifs extérieurs au Canada. Les investisseurs qui voulaient acquérir une participation aux titres étrangers dépassant la limite autorisée devaient le faire par le biais de produits dérivés qui étaient souvent plus chers et comportaient des risques supérieurs à ceux des produits qui investissaient directement dans les titres étrangers.

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