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Cupidon a frappé à la porte et vous voilà lié à votre bien-aimé(e). Le début d’une nouvelle vie s’offre à vous. Oui, mais pour quatre Canadiens sur dix, les dettes pourraient transformer l’idylle en enfer, révèle un récent sondage.

Vous avez prêté serment «pour le meilleur et pour le pire»… Et le pire pourrait bien être l’endettement de votre nouveau ménage.

En effet, quatre mariages sur dix démarrent avec des dettes, montre un sondage mené par Hoyes, Michalos & Associates, un syndic de faillites ontarien.

Au moment de dire «oui, je le veux», le montant moyen des dettes de la nouvelle famille s’élève déjà à 21 503 $.

«C’est effrayant de penser qu’avant d’entamer une nouvelle vie ensemble, un grand nombre de Canadiens croule déjà sous le fardeau des dettes», a dit Douglas Hoyes, associé du cabinet, au Globe and Mail.

«Comment pouvez vous acheter une maison, démarrer une famille et vivre le rêve Canadien si vous êtes déjà endetté ?», questionne-t-il.

Près de la moitié des répondants (47%) âgés de 25 à 34 ans apporteront de la dette en guise de dote à leur conjoint, révèle le sondage. Chez les 45-54 ans, le montant de la dette de chaque conjoint atteint 19 488$, le montant le plus élevé de tous les groupes d’âge.

«La plus grosse préoccupation est le manque de communication apparent [entre les futurs époux]», remarque Ted Michalos, du syndic de faillite.

Plus du tiers des répondants (36%) admettent ne pas parler de leurs dettes à l’être aimé avant de lui passer la bague au doigt.

«Si vous ne parlez pas de vos dettes, vous ne pourrez pas mettre en place un plan pour les gérer», dit M. Michalos.

Le sondage a été conduit auprès de 613 répondants, du 3 au 6 janvier 2014, par Harris/Decima.