Les titres financiers canadiens tirent leur épingle du jeu malgré la crise

Publié le 27/09/2011 à 11:08, mis à jour le 11/10/2013 à 07:31

Les titres financiers canadiens tirent leur épingle du jeu malgré la crise

Publié le 27/09/2011 à 11:08, mis à jour le 11/10/2013 à 07:31

La composante financière de l'indice combiné Standard and Poor's et TSX a perdu près de 15% depuis le début du troisième trimestre de 2011, c'est une performance de loin supérieure à celle des titres financiers américains durant la même période.

En raison de l'instabilité en Europe et aux États-Unis, les titres bancaires y ont été très durement touchés. À titre d'exemple, la composante financière du S&P 500 a perdu plus de 25% durant le trimestre. C'est principalement la bonne réputation des banques canadiennes qui leur a permis de sauver les meubles durant le troisième trimestre, selon les dernières « Perspectives économiques et financières » de Desjardins.

« La correction n'a été jusqu'à présent d'aucune commune mesure avec celle de 2008 et de 2009 », rappelle Desjardins en soulignant que les financières n'ont pas été les seules à perdre au change. En effet, le S&P/TSX a retraité de presque autant que la Bourse américaine au cours de cette période, l'indice ayant été plombé par des pertes importantes dans les titres industriels, énergétiques et des technologies de l'information.

Desjardins prévoit que les indices boursiers demeureront très volatils au cours des prochains mois alors que tout signe d'un effondrement du système bancaire européen ou d'une récession américaine pourrait entraîner une nouvelle correction. Bien qu'un regain de confiance des investisseurs, déclenché par de nouvelles mesures gouvernementales ou monétaires, pourrait faire rebondir les indices, les risques sont plutôt orientés à la baisse, en raison de la fragilité de la conjoncture.

L'énergie en recul

Le ralentissement de la consommation de pétrole observé dans les pays développés a poussé à la baisse les prévisions de Desjardins pour cette année et pour l'an prochain : « Cela sera compensé en partie par une nouvelle hausse de la demande des pays émergents, mais ces derniers ne sont pas complètement immunisés contre le ralentissement mondial. »

Les prix de l'énergie pourraient donc prendre le chemin de la baisse d'ici les prochains mois : « En moyenne annuelle, les prix du WTI (West Texas Intermediate) devraient se situer à 92 $ US le baril en 2011 avant de fléchir légèrement à 88 $ US l'an prochain », prédit Desjardins.

Quant aux prix des métaux de base, ils devraient aussi être affectés par la faible croissance économique. Par contre, l'épuisement de certains gisements et la demande soutenue des pays émergents pourraient leur apporter un certain soutien, prévoit Desjardins.

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