Ensemble dans la vie, seul pour les finances

Publié le 14/02/2014 à 11:05

Ensemble dans la vie, seul pour les finances

Publié le 14/02/2014 à 11:05

Par Thomas Cottendin

Photo: Bloomberg

Près de quatre Québécois sur dix affirment ne pas tenir compte de la situation de leur conjoint lorsqu’ils planifient leur retraite, montre un sondage mené par la Banque Laurentienne. Quant à la gestion des finances au quotidien, un quart des habitants de la province l’effectue indépendamment de l’être aimé .

Environ 40% des Québécois font fi de la situation de leur tendre moitié lorsqu’il est question de planifier leur retraite, révèlent les chiffres d’un sondage publié vendredi par la Banque Laurentienne.

La proportion des répondants diffère toutefois selon les groupes d'âge. Les jeunes apparaissent comme plus individualistes que leurs aînés. En effet, 31 % des répondants entre 18 et 34 ans ne tiennent pas compte de la situation de l’autre membre du couple, 26 % des répondants entre 35 et 54 ans, et 15 % des répondants âgés de 55 ans et plus.

« Chez les personnes plus jeunes, il est fréquent de voir une planification financière à long terme effectuée indépendamment de l'être aimé », dit Guylaine Dufresne, directrice principale, Investissement et planification financière de la Banque Laurentienne.

« À un plus jeune âge, il est plus difficile de se projeter dans l'avenir et de planifier pour ses vieux jours. Les gens ont souvent tendance à inclure le conjoint dans leur planification financière seulement lors de l'achat d'une propriété ou de l'arrivée d'un enfant », ajoute-t-elle.

Idem pour la gestion des finances au quotidien

En matière de gestion des finances au quotidien, le sondage indique une certaine cohérence dans les résultats, dit la Laurentienne. En effet, tout comme pour la planification en vue de la retraite, environ un Québécois sur quatre gère ses finances au quotidien indépendamment de son conjoint.

« Bien que certains couples désirent conserver leur indépendance financière, une planification commune des dépenses peut éviter bien des discussions », souligne Mme Dufresne.

Par exemple, diviser les dépenses communes au prorata du salaire de chacun permet de tenir compte de la capacité financière de chaque conjoint et ainsi, laisser une certaine liberté financière pour les dépenses personnelles, explique la Laurentienne. Ultimement, une fois les dépenses communes payées, il devrait rester la même proportion d'argent à chacun des conjoints.

Le sondage a été réalisé par CROP à l'aide d'un panel Web de 1 000 Québécois du 4 au 9 décembre 2013.

 

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