Vous quittez votre emploi? Protégez votre assurabilité!

Publié le 16/09/2014 à 16:16

Vous quittez votre emploi? Protégez votre assurabilité!

Publié le 16/09/2014 à 16:16

Par Institut de planification financière

Lorsqu’une personne quitte un emploi, elle quitte aussi les avantages sociaux dont elle jouissait en sa qualité d’employé. Parmi ces avantages, on retrouve souvent un programme d’assurance collective qui inclut une protection d’assurance vie.

Dans une telle situation, il est intéressant de savoir que les adhérents (ici l’employé) de moins de 65 ans ont le privilège de transformer leur protection d’assurance vie collective en assurance vie individuelle. Cette option doit être exercée par l’adhérent dans les 31 jours de son départ du groupe. La règlementation limite l’obligation de l’assureur au plus petit montant entre 400 000 $ et le montant d’assurance dont bénéficiait l’adhérent au moment de son départ du groupe. Par contre, plusieurs assureurs offrent un privilège de conversion plus élevé.

L’adhérent qui quitte le groupe peut choisir entre une police d’assurance vie temporaire ou permanente et la protection offerte doit être comparable à celle prévue au contrat collectif. Aussi, l’adhérent qui quitte le groupe a le choix, pour la première année, de choisir une protection temporaire 1 an.

La tarification du nouveau contrat individuelle doit se faire en fonction des risques habituels et l’assureur ne peut imposer une surprime que lorsque la protection de l’adhérent qui quitte le groupe y était déjà assujettie (ce qui est parfois le cas pour les assurances qui ont été souscrites en plus du plan de base).

Ce droit de transformation s’applique sans que l’adhérent qui quitte le groupe n’ait à fournir de preuves de bonne santé. Par conséquent, cela protège l’assurabilité des adhérents même après qu’ils aient quitté leur contrat d’assurance collective, c’est-à-dire qu’une personne dont l’état de santé se serait détérioré pourrait demeurer assurée ou éviter une surprime.

Une personne quittant un emploi où elle bénéficie d’une protection d’assurance vie devrait exercer son droit de transformation à son départ du groupe. Elle pourrait choisir une protection temporaire 1 an et utiliser cette période pour réévaluer ses besoins en assurance vie et, au besoin, magasiner une police d’assurance vie à meilleur coût. Ce n’est que lorsqu’elle aurait souscrit une protection individuelle suffisante qu’elle devrait annuler le contrat transformé. 

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

19/04/2024 | François Normand

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

19/04/2024 | Philippe Leblanc

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

19/04/2024 | WelcomeSpaces.io

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?