Robots-conseillers en français: c’est pour bientôt

Publié le 08/10/2015 à 09:53

Robots-conseillers en français: c’est pour bientôt

Publié le 08/10/2015 à 09:53

Depuis le mois passé, les Québécois peuvent profiter des premiers services de robots-conseillers en français. WealthBar vient d’embaucher une conseillère francophone, et Wealthsimple a le marché québécois dans sa ligne de mire.

En août dernier, WealthBar est devenue la première firme de robots-conseillers à offrir des services en français au Québec. Elle vient d’engager une conseillère en placements francophone chargée du développement de la clientèle et des services-conseils en français au Québec.

« WealthBar recevait de plus en plus de demandes de services en français, alors elle a décidé de passer à l’action », explique Marianne Tremblay, la nouvelle recrue de l’entreprise. « Même si la plupart des gens se débrouillent bien en anglais, quand on discute d’un sujet aussi sensible que la finance, il est important de se sentir à l’aise et de pouvoir s’exprimer dans sa langue. » Un site web en français suivra sous peu : WealthBar prévoit faire traduire ses outils en 2016.

L’entreprise offre des services de placements automatisés sur son site web, et des conseils en placements par courriel, par clavardage et par téléphone. L’entreprise basée à Vancouver compte environ 5 000 utilisateurs au Canada, mais ne fournit pas de chiffres précis quant à ses utilisateurs québécois.

Wealthsimple : pas loin derrière

Wealthsimple recherche elle aussi activement une ressource francophone pour développer sa part de marché au Québec. La start-up basée à Toronto a désormais les moyens de ses ambitions : elle a décroché en avril un investissement de 30 M $ de Power Financial (qui contrôle notamment Groupe Investors et les assureurs Great-West et London Life).

« Nous comptons environ 1 000 clients, et je dirais qu’environ 15 % à 20 % d’entre eux sont basés au Québec. La plupart sont anglophones, mais on nous demande de plus en plus souvent des services en français », affirme David Nugent, directeur des investissements chez Wealthsimple.

Wealthsimple met à la disposition de ses clients un site web, une application mobile et des services-conseils à distance offerts par des conseillers en placements. « Aussitôt que nous trouverons la ressource que nous cherchons au Québec, nous lancerons les services en français. J’estime que nos outils seront traduits en français dans la première moitié de l’année 2016 », dit David Nugent.

Une nouvelle façon d’investir

Apparues aux États-Unis il y a plus de cinq ans et au Canada en 2014, les firmes de robots-conseillers offrent des services de placements automatisés et des services-conseils par téléphone, par courriel ou par clavardage.

Ces compagnies proposent des portefeuilles composés de fonds négociés en Bourse (FNB), qui répliquent des indices boursiers. En général, un investissement minimal est exigé, par exemple 5 000 $. Les frais administratifs sont très bas, et restent en général en dessous de 1 %. Certains robots-conseillers redistribuent les placements des clients automatiquement pour qu’ils correspondent en tout temps à leur profil d’investisseur.

Cette nouvelle façon d’investir séduit particulièrement les 40 ans et moins, qui sont à l’aise avec la technologie et qui apprécient la rapidité, la simplicité et le coût abordable des services de robots-conseillers. Parions que les Québécois, eux aussi, se laisseront tenter.

 

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