Environ 70 % des Canadiens se disent prêts à sacrifier du rendement pour avoir l'assurance de recueillir 100 % de leur capital à l'échéance du placement. Malheureusement, les rendements des produits d'épargne les plus sécuritaires sont dérisoires.
" Il n'y a pas de solution de rechange magique pour ceux qui désirent des placements de la plus grande qualité ", dit Hélène Gagné, gestionnaire de portefeuille chez PWL Capital.
Les conseillers suggèrent de ne pas placer ses épargnes pour plus d'un an, dans l'espoir de pouvoir obtenir des rendements plus élevés lorsque les taux d'intérêt remonteront.
Les obligations d'épargne du Canada procurent un mince rendement de 0,65 % ; les bons du Trésor du Canada d'un an affichent un rendement de 1,2 % ; les meilleurs rendements des certificats de placement garanti (CPG) d'un an varient de 1,3 (Banque Nationale) à 1,7 % (Manuvie) ; les comptes bancaires à intérêt élevé de certaines institutions versent un intérêt de 1,5 % (ING, Manuvie, HSBC), énumère François Beaudry, président du Groupe financier Beaudry-Deschatelets, à Gatineau.
Les caisses populaires ontariennes North Shore Credit Union offrent actuellement le meilleur taux, soit 1,8 % pour un CPG d'un an, aux clients du Groupe financier Beaudry-Deschatelets et du courtier en épargne GIC Direct.
Chez PWL Capital, les conseillers font appel au compte à intérêts élevés de la Fiducie BTB (une filiale de la Banque Laurentienne) qui offre actuellement un compte versant un intérêt de 1,55 %. " L'épargnant a accès à son argent en tout temps. Le taux offert peut toutefois changer en cours d'année ", explique Mme Gagné.
On comprend vite que ces piètres rendements assurent à l'épargnant de s'appauvrir, après l'effet de l'inflation et des impôts.