Pourrez-vous payer les études de vos enfants?

Publié le 06/05/2015 à 10:17

Pourrez-vous payer les études de vos enfants?

Publié le 06/05/2015 à 10:17

Si près de la moitié des enfants québécois rêvent d'exercer une profession nécessitant un diplôme universitaire, nombre d'entre eux devront pour ce faire compter sur un coup de pouce de maman et papa. Êtes-vous prêt? Pour le savoir, les parents doivent décider jusqu’où ira leur aide.

Les frais de scolarité universitaires sont en ce moment fixés à 75,77 $ par crédit, ce qui revient à 1 136,55 $ pour une session à temps plein. Il faut ajouter à cela les frais institutionnels obligatoires, qui font monter la facture à environ 3 000 $ par année dans une université francophone, à plus de 3 600 $ à Concordia et à plus de 4 000 $ dans certains programmes à l’Université McGill.

En ajoutant la nourriture, les fournitures scolaires et diverses autres dépenses, on arrive à un total de 37 000 $ pour 2 ans de cégep et 3 années d’université passées au domicile familial selon le fonds Universitas, qui se base sur des données de Statistique Canada et du ministère de l’Éducation du Québec. « Beaucoup de gens sous-estiment les montants qu’ils auront à débourser pour les études de leurs enfants », affirme la porte-parole d’Universitas, Tina Fournier-Ouellet. La facture monte encore quand on inclut les frais de logement et de subsistance : 15 000 $ pour une année universitaire selon Desjardins, 20 000 $ selon Universitas.

Il faut aussi garder en tête que le prix des études sera plus élevé dans 10 ou 15 ans. Les frais de scolarité sont indexés au revenu disponible des ménages. Cela représente une augmentation de 2,2 % en 2014-2015. À ce rythme, le prix d’une année universitaire pourrait frôler les 4 500 $ à 6 000 $ dans les universités de la province en 2033. Les autres dépenses augmenteront également. En 2030, 5 années d’études post-secondaires, en incluant toutes les dépenses, coûteront de 125 000 à 142 000 $ selon la méthode de calcul utilisée!

Ça ne veut pas dire que les parents auront à assumer l’ensemble des dépenses, puisque 42 % des étudiants québécois de 15 à 24 ans occupent un emploi pendant leurs études et que les parents qui paient pour l’ensemble des dépenses sont une minorité.

Maximiser l’épargne

« Je veux leur permettre d’avoir les moyens de leurs ambitions », explique le jeune papa Philippe Laflamme. Ses enfants de 4 et 7 ans font partie des quelque 650 000 jeunes Québécois qui profitent de la Subvention canadienne pour l’épargne-études. Les régimes enregistrés d’épargne-études (REEE) sont un outil efficace pour préparer l’avenir de ses enfants. Les premiers 2 500 $ placés dans un REEE chaque année permettent de toucher une subvention combinée de 750 $. Ce montant sera plus élevé pour les familles à faible revenu. Les subventions peuvent de plus s’appliquer rétroactivement. Le fédéral ajoutera ainsi 20 % aux premiers 5 000 $ investis si un enfant admissible n’a pas profité du programme les années précédentes.

La clé est de commencer à épargner tôt, car l’enfant n’est admissible aux subventions que jusqu’à l’âge de 17 ans. Utiliser son remboursement d’impôt annuel peut être une solution facile pour mettre de l’argent de côté. Philippe Laflamme pourrait de son côté retirer l’argent du REEE de sa fille aînée quand elle atteindra sa majorité et le placer dans le compte du plus jeune. Il touchera ainsi deux fois les subventions gouvernementales. Les familles moins aisées, si elles ne peuvent épargner régulièrement, pourront profiter des programmes de prêts et bourses.

Certes, les études supérieures peuvent être un lourd fardeau financier, mais plusieurs solutions existent si on s’y met assez tôt...

 

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