Les dettes d'études empêchent de commencer à épargner

Publié le 25/07/2013 à 12:36, mis à jour le 08/10/2013 à 08:02

Les dettes d'études empêchent de commencer à épargner

Publié le 25/07/2013 à 12:36, mis à jour le 08/10/2013 à 08:02

Réaliser des études de cycle supérieur est un investissement à long terme, mais le projet doit être judicieusement planifié. Photo: Bloomberg

Fauchés et endettés, les jeunes qui viennent de terminer leurs études ou qui accèdent au cycle supérieur ont souvent de la difficulté à voir la lumière au bout du tunnel financier dans lequel ils se trouvent.

Selon un sondage en ligne commandité par la Banque TD, 29 % des étudiants des cycles supérieurs au Québec s'endettent plus qu'ils ne s'y attendaient et 38 % trouvent difficile d'effectuer des remboursements minimums sur leurs prêts étudiants au cours des deux années suivant l'obtention de leur diplôme.

«Une maîtrise offre la possibilité d'approfondir davantage un domaine d'études, mais il faut tenir compte de l'équilibre entre s'endetter lourdement pour financer ses études et épargner pour l'avenir, déclare Kathy Gennaro, directrice principale ventes et service, région du Québec, à TD Canada Trust. Dans le cas des étudiants qui prennent la décision personnelle d'entreprendre des études de cycles supérieurs, il est essentiel d'établir un plan financier et de collaborer avec un spécialiste afin de trouver des solutions de financement judicieuses.»

En raison de leurs dettes d'études, ils sont nombreux à reporter les prochaines étapes de leur vie. En effet, 42 % repoussent le moment de commencer à épargner pour leur retraite, 34 % l'achat d'une première maison, 32 % la naissance de leur premier enfant et 16 % leur départ de la maison de leurs parents.

Ce sondage en ligne a été mené auprès de 590 Canadiens, dont 178 Québécois, qui font actuellement des études de cycles supérieurs ou qui en ont fait au cours des trois dernières années.

 

 

 

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