Les Canadiens frileux avec leur argent

Publié le 22/10/2009 à 09:50

Les Canadiens frileux avec leur argent

Publié le 22/10/2009 à 09:50

Par Olivier Schmouker

60% des Canadiens ont réduit leurs dépenses depuis janvier. Photo : Bloomberg.

À cause de la récession, les Canadiens ont radicalement changé leurs habitudes financières : ils dépensent moins, ils mettent moins d’argent de côté et remboursent tant qu’ils peuvent leurs dettes.

Ainsi, le tiers (34%) des Canadiens épargnent moins qu’avant et seulement 1 Canadien sur 5 (19%) met davantage d’argent de côté, selon un sondage mené par Ipsos-Reid pour le compte de RBC.

«Les Canadiens peinent à épargner, quel que soit leur âge, leur tranche d'imposition ou leur lieu de résidence», indique Ashif Ratanshi, chef, placements en succursale, dépôts et placements en direct, de RBC.

De surcroît, 59% des Canadiens disent avoir réduit leurs dépenses depuis janvier dernier, selon un sondage mené par Fleishman-Hillard pour la Sun Life. Et la même proportion (60%), avoir réduit leur niveau de dette.

L’essentiel des préoccupations financières tourne autour du logement. «Le paiement des dépenses liées au logement demeure la priorité financière numéro 1 des Canadiens jusqu'à l'âge de 51 ans, après quoi l'épargne en vue de la retraite devient la première priorité», dit Dean Connor, président de la Financière Sun Life Canada.

PLUS : Les Québécois dégoûtés par l'argent ?

 

À la une

Sommes-nous en récession depuis 50 ans?

Mis à jour il y a 18 minutes | Philippe Labrecque

EXPERT INVITÉ. Aussi contre-intuitive soit-elle, cette idée est la thèse de Raphaël Rossello, un vétéran de la finance.

Les nouvelles du marché du mardi 16 avril

Mis à jour il y a 25 minutes | Refinitiv

Barrick Gold annonce une baisse de la production préliminaire d'or et de cuivre pour le premier trimestre.

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi 16 avril

Mis à jour il y a 51 minutes | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Repli des Bourses mondiales, face à des vents économiques et géopolitiques contraires.