Les secteurs des services financiers, de l'énergie, des matières premières et de la technologie sont très prisés. Photo : TMX

Les actions ont la cote chez les gestionnaires, selon le dernier sondage trimestriel Perspectives des gestionnaires de placements Russell effectué à la fin février et en mars 2010

Le pessimisme des gestionnaires est d'ailleurs tombé à son niveau le plus bas pour des régions clés comme le Canada et les marchés émergents durant la même période. En effet, les perspectives baissières ont nettement chuté pour les actions canadiennes, passant de 18% à 9%.

« En attendant une stabilité économique globale dans le reste du monde, les marchés canadiens et émergents semblent offrir le risque de baisse le moins élevé », soutient Sadiq S. Adatia, CFA chez Investissements Russell Canada, en rappelant les ennuis connus par des pays comme les États-Unis et la Grèce.

Pour les actions à petite capitalisation, le pessimisme est passé de 35% à 17%, pour les marchés émergents de 15% à 9% et pour les actions américaines de 32% à 15%. Avec la stabilisation des économies mondiales, la plupart des gestionnaires considèrent manifestement que le risque de baisse est limité.

En revanche, après une période de forte popularité, les obligations canadiennes n'attirent plus les gestionnaires. En effet, les perspectives à leur égard sont moins prometteuses puisque seulement 3% des gestionnaires font preuve d'optimisme alors que 71% des gestionnaires se disent pessimistes.

Les gestionnaires sont particulièrement optimistes pour les secteurs des services financiers, de l'énergie, des matières premières et de la technologie. Ces secteurs ont tous affiché des perspectives haussières entre 57 et 67%. Le sentiment baissier s'est chiffré en-dessous de 30 %et, dans le cas de l'énergie, à aussi peu que 10%.

« Les actions versant des dividendes représenteront une plus grande portion du rendement global au cours des prochaines années, avec la consolidation des bilans des entreprises et la reprise économique soutenue, commente Sadiq S.Adatia. Comme toujours, nous recommandons une approche réfléchie en matière de diversification afin d'atténuer les risques et de tirer parti d'occasions de placement importantes. »

À l'opposé, la confiance à l'égard du secteur des télécommunications s'est repliée et les perspectives haussières sont en baisse de 5% à 47%. Selon Russell, il s'agit probablement d'un changement de climat qui favorisera une plus grande concurrence étrangère et des marges de profit potentiellement inférieures.