Le facteur «latte» révisé


Édition de Février 2015

Le facteur «latte» révisé


Édition de Février 2015

[Photo: Martin Flamand]

Chaque matin, vous entraînez votre biceps gauche en transportant au bureau un grand verre de café latte dont le tiers finit souvent par refroidir à côté de votre clavier d'ordinateur. Sur la base de 48 semaines de travail par an, ce délice vendu 4,95 dollars au Starbucks du coin coûte 1 200 dollars. Comment réduire ses dépenses en caféine ?

Pour pouvoir, sans vous priver de votre saveur préférée, mettre 600 dollars de plus dans votre REER, investissez 183 dollars (159 $ + taxes) pour acquérir sur le site Internet du même Starbucks une tasse et un appareil qui infuse successivement les «dosettes» de lait mousseux et de café expresso.

Celles-ci, commandées sur le même site, coûtent 1,68 dollar par portion, ou 404 dollars par an. Total pour la première année : 587 dollars.

Vous pourrez économiser 20 dollars de plus en achetant tout de suite un mousseur à lait pour 91 dollars (79 $ + taxes) et 24 litres de lait à 1,80 dollar le litre (43 $) pour agrémenter vos doses d'expresso, qui vous auront alors coûté moins de 1,05 dollar la tasse.

Mais même sans cela, l'année suivante, votre caféine quotidienne ne vous coûtera que 473 $ si vous faites exécuter pour 69 dollars l'entretien bisannuel recommandé.

Résultat : au moins 715 dollars de plus dans le REER, et pas besoin de faire la file à la caisse.

Et si vous réussissez à convaincre des collègues d'embarquer avec vous, votre investissement initial sera moins élevé.

Calcul simple :

240 jours x 4,95 dollars, taxes comprises = 1 188 dollars.

À la une

Les scénaristes canadiens disent oui à un mandat de grève

Il y a 43 minutes | Catherine Charron

La Writers Guild of Canada représente près de 2500 scénaristes anglophones au pays

Y'as-tu d'la bière icitte?

EXPERT INVITÉ. La bière est une thématique d’investissement extrêmement forte de plusieurs milliards de dollars.

Gain en capital ou être né pour un petit pain

«L’augmentation de la tranche imposable sur le gain en capital imposée par Ottawa et Québec est une mauvaise idée.»